dimanche 18 mars 2012

"RENCONTRES DU TROISIEME DEGRE" (Les Pamphlets Vol.15 Titre éponyme)


Les fourmis ont quitté nos jambes
Pour aller prendr’ leur pied
Avec les cigales qui flambent
Au nez des estropiés

Les sardines ont quitté les « huiles »
Pour sécher les morues
Et mener une vie sans tuiles
Tranquill’, loin de nos rues

Les poul’s ont des poneys qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.

Les parasites inféconds
Ont adopté, sereins
Des chrysalides sans cocon
En devenant parrains

Les éléphants mangent du lion
A défaut de gazelles
Qui, elles, gagnent des millions
Fardées en demoiselles

Les poul’s ont des poneys qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.

Les requins-marteaux nous assomment
Prêchant la non-violence
Avant d’aller piquer un somme
Faisant vœu de silence

Les canards se traîn’nt au café
Le bec dans le Porto
Et jouent au poker sans piaffer
Entourés de tourteaux

Les poul’s ont des poneys qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.

Les tortues ont bouffé du lièvre
Laissant leurs carapaces
Aux ornithorynques et aux chèvres
Qui s’en font des godasses

Les hérissons piquent…du nez
Après un whisky-glace
Et les escargots, mal lunés
Bavent ; c’est dégueulasse !

Les poul’s ont des poneys qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.

Les brebis du Pays de Galles
Soldent sans lendemains
Du caïman et du crotale
En version sacs à main

Aussi les hyènes pas bégueules
Se rient à tour de rôle
Des reptiles fermant leurs gueules
Un fusil sur l’épaule

Les poul’s ont des poneys qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.

Les girafes ont tiré un cou
Transperçant les nuages
Pour voir si au septième trou
La couch’ d’ozon’ dégage

Et les iules en chefs d’orchestres
Creusent dans les entrailles
Du noyau, de la croût’ terrestre
Pour y trouver la faille

Les poul’s ont des poneys qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.


        Le 28/05/11.
                         Pascal GERMANAUD
                               

"HUMEURS" (Les Pamphlets Vol.14 Errances et Irrévérences)


Lorsque j’exulte
J’ te catapulte
Jusqu’à Acapulco
Lorsque j’ suis chaud
J’ t’englue, j’ t’englue
Jusqu’à Honolulu

Lorsque je fane
J’ te sarbacane
Jusqu’à Azerbaïdjan
Et au printemps
J’ te cloue, j’ te cloue
Jusque vers Tombouctou

Tout dépend de mes humeurs
Et de mon rire, et de mon rire
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon sourire moqueur

Lorsque je saigne
Mes yeux s’éteignent
Jusqu’à Sarajevo
Rien de nouveau
J’ m’envoie, j’ m’envoie
Jusqu’en Haute-Savoie

Lorsque tu triches
J’ te pied de biche
Au moins jusqu’à Maastricht
Si tu t’en fiches
J’ te clef anglaise
Dans le Péloponnèse

Tout dépend de mes humeurs
Et de mon rire, et de mon rire
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon sourire moqueur

Si tu recules
Je te strangule
Jusqu’aux Galapagos
Je mets la sauce
Je te désosse
Jusque vers Saragosse

Lorsque tu craques
Je te matraque
Jusque vers Cracovie
Lorsque tu ris
Je te charcute
Dans l’ Niagara tu chutes

Tout dépend de mes humeurs
Et de mon rire, et de mon rire
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon sourire moqueur

Lorsque tu erres
J’ te revolver
Jusqu’à Moscou, Bangkok
Quand tu débloques
Je te mitraille
Vers Bangui ou Shanghai

Lorsque tu t’ mines
J’ te barre à mine
Jusqu’au Massachusetts
Je te machette
Je te lanc’-pierres
Jusqu’à ton cimetière

Tout dépend de mes humeurs
Et de mon rire, et de mon rire
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon sourire moqueur.

               
           Le 11/06/95.
                            Pascal GERMANAUD

"LE VENTRE DE LA QUARANTAINE" 'Les Pamphlets Vol.15 Rencontres du 3e Degré)


Quand on atteint la quarantaine
On affirme son caractère
On lit des bouquins par centaines
Et le sport devient un calvaire
On approch’ d’un âge critique
Où le Monde nous intéresse
La guerre ailleurs, la politique
Et l’embêtement de la graisse

On s’aperçoit qu’on a du ventre
Pour y faire face…on le rentre !
On s’aperçoit qu’on a du ventre
Pour y faire face…on le rentre !

Quand on promèn’ sa quarantaine
Dans un « after », on le constate
L’ecstasy gagn’ sur le Vasten
Et on se titill’ la prostate
On a l’esprit d’un pantouflard
On approch’ d’un âge morbide
On ronfle en cultivant son lard
Et la libido fait un bide

On s’aperçoit qu’on a du ventre
Pour y faire face…on le rentre !
On s’aperçoit qu’on a du ventre
Pour y faire face…on le rentre !

Quand on balade sa carcasse
Sur une plag’ de sable chaud
On ne gard’ pas que les godasses
On se cache sous un poncho
C’est la balade des deux tonnes
Dans un dédal’ de jolies filles
On enlèv’ quoi ?  On se tâtonne
Et final’ment on fait l’anguille

On s’aperçoit qu’on a du ventre
Pour y faire face…on se rentre !
On s’aperçoit qu’on a du ventre
Pour y faire face…on se rentre !


              Le 06/06/11.
                               Pascal GERMANAUD
                                              





vendredi 9 mars 2012

"A L'HEURE DE LA PENDULE" (Les Pamphlets Vol.19 Commun des Mortels)


La réalité est au souffre
Souffle allumett’, souffre-douleur !
Il n’est pas de bonheur au gouffre
Au gouffre des gens en couleurs

Les nouveautés sont même amères
I-phones qui nous rendent sourds
Explosion des prothès’s mammaires
Et laïus bios à la bass’ Cour

La pendule est remise à l’heure
L’heure des règlements d’acomptes
Il n’est pas un jour sans malheurs
Malheurs que les journaux racontent

L’actualité bat son plein
Son plein de hain’, son plein d’essence
L’Essenc’ de l’Homme qui se plaint
De son manque d’effervescence

La cruauté a une odeur
Une odeur de cadavre exquis
Pour d’opportunistes rôdeurs
Rôdant autour de leurs marquis

La pendule est remise à l’heure
L’heure des règlements d’acomptes
Il n’est pas un jour sans malheurs
Malheurs que les journaux racontent

La cupidité est un leurre
Un leurre pour les économes
Ceux qu’on nomme comme voleurs
Sans valeurs dans l’ capharnaüm

La crédulité des meilleurs
Meilleurs rêveurs dans ce bas-monde
Permet de voyager ailleurs
Quelques minut’s, quelques secondes

La pendule est remise à l’heure
L’heure des règlements d’acomptes
Il n’est pas un jour sans malheurs
Malheurs que les journaux racontent

La simplicité des plus dignes
Signe de richesse intérieure
Rit au nez des porteurs de guigne
Ceux-ci nés de l’humaine erreur

La crédulité des meilleurs
Meilleurs rêveurs dans ce bas-monde
Permet de voyager ailleurs
Quelques minut’s, quelques secondes

La pendule est remise à l’heure
L’heure des règlements d’acomptes
Il n’est pas un jour sans malheurs
Malheurs que les journaux racontent.



            Le 3/01/12.
                            Pascal GERMANAUD




"LES POETES DU FUTUR" (Les Pamphlets Vol.12 Evasions)


J’ai campé dans des lieux sauvages
J’ai décampé  aussi vite
Qu’on peut prendre la fuite
Comme un oiseau de passage

Respecter la nature et partir ailleurs
Pour ne pas que l’habitude
N’atteigne ma solitude
Et mes rêves les meilleurs

Une seule question me brûle la cervelle
« Les Poètes du futur auront-ils des ailes ? »

J’ai rompu « Le serment d’hypocrite »
Qu’on inculque aux enfants
Pour aller aux devants
Des aberrations prescrites

Faire perdurer le second souffle
Sans nul souffre-douleur
M’abandonner sans leurre
Sans le confort de vos pantoufles

Une seule question me brûle la cervelle
« Les Poètes du futur auront-ils des ailes ? »

J’ai troqué mes disques durs
Et ma carte mémoire
Contre les fruits du hasard
Et des mélodies d’aventures

Croiser en ch’min des magiciennes
Des Barjavel et des Verne
A en oublier mes cernes
Dans les cavernes de Tolkien

Une seule question me brûle la cervelle
« Les Poètes du futur auront-ils des ailes ? »

J’ai changé souvent de couleurs
Sous les pluies, les soleils
Dans des pays de merveilles
Au gré des vents, des vraies valeurs

Me faufiler comme une anguille
Sans vos plans d’attaques
A l’abri des matraques
Et, chafouin, devenir l’aiguille

Une seule question me brûle la cervelle
« Les Poètes du futur auront-ils des ailes ? »

Croiser en ch’min des magiciennes
Des Barjavel et des Verne
A en oublier mes cernes
Dans les cavernes de Tolkien.


            Le 26/12/10.
                             Pascal GERMANAUD






"ESPOIR ET DECLIN AUTOUR DE L'ERMITE" (Les Pamphlets Vol.12 Evasions)


Quand les feuilles frissonnent enveloppées par le vent
Quand il n’y a plus personne face au soleil levant
L’ermite se sent libre
Retrouvant l’équilibre
L’ermite se sent libre
Retrouvant l’équilibre

Quand l’aube se dessine aux crêtes des montagnes
Aux cimes des collines, au hasard des campagnes
L’ermite se rend libre
Respirant l’équilibre
L’ermite se rend libre
Respirant l’équilibre

Quand les fraises sauvag’s, les baies et les roseaux
Se croisent aux rivag’s, zélés comm’ des oiseaux
L’ermite se sent libre
Revivant l’équilibre
L’ermite se sent libre
Revivant l’équilibre

Mais lorsque devant lui, tout n’est plus que décombres
Tout n’est que ruines et bruit courant dans la pénombre
L’ermite se sent seul
En ces temps casse-gueule
L’ermite se sent seul
En ces temps casse-gueule

Lorsque les jours néfast’s dévastent les cultures
Que l’espoir est moins vast’ qu’un champ de sépultures
L’ermite se sent seul
Evitant son linceul
L’ermite se sent seul
Evitant son linceul

Lorsqu’un air de nausée ose au petit matin
Déranger la rosée en souliers de catin
L’ermite se sent seul
En ces temps casse-gueule
L’ermite se sent seul
En ces temps casse-gueule.


               Le 3/03/11.
                              Pascal GERMANAUD



"PARTIE GAGNANTE" (Les Pamphlets Vol.15 Rencontres du 3ème Degré)


Je tourne autour de ta peau
Comme d’autres autour du pot
Je m’immisce dans tes pores
Comme d’autres rentrent au port
Je me fais petit, nabot
D’autres prenn’nt leurs gros sabots
Je m’infiltre dans ton corps
D’autres en rêvent encore

Je ne suis pas un bon parti
Non mais j’ai gagné la partie
Je ne suis pas un bon parti
Non mais j’ai gagné la partie

Et je fais mine de rien
Quand d’autres jouent les vauriens
Je glisse au bas de tes reins
D’autres perdent du terrain
J’avance à grands pas sereins
D’autres pépient comm’ serins
J’arpente monts et ravins
Comme d’autres ont  Grévin 

Je ne suis pas un bon parti
Non mais j’ai gagné la partie
Je ne suis pas un bon parti
Non mais j’ai gagné la partie

Je me penche sur tes hanches
Quand d’autres n’ sont plus étanches
Je m’accroch’ à tes fess’s blanches
Quand d’autres n’ont que des branches
Je déclench’ ton avalanche
Quand d’autres vont sur les planches
J’ai la libido bien franche
Quand d’autr’s se les coupent en tranches

Je ne suis pas un bon parti
Non mais j’ai gagné la partie
Je ne suis pas un bon parti
Non mais j’ai gagné la partie

Je tourne autour de ta peau
Comme d’autres autour du pot
Je m’immisce dans tes pores
Comme d’autres rentrent au port
Je me fais petit, nabot
D’autres prenn’nt leurs gros sabots
Je m’infiltre dans ton corps
D’autres en rêvent encore

Je ne suis pas un bon parti
Non mais j’ai gagné la partie
Je ne suis pas un bon parti
Non mais j’ai gagné la partie.


         Le 12/06/11.
                          Pascal GERMANAUD



dimanche 4 mars 2012

"LES BUSES DE LA NATION" (Les Pamphlets Vol.18 Ombres et Vérités)


Je vois, j’assume et je constate
Que ma nausée est justifiée
Là-haut, on se tir’ dans les pattes
En dessous, on est arrosé
On m’avait dit de me méfier
Des grands de ce monde à cravates
Moi qui croyais me reposer
Je ressors mes braies de pirate

Je n’ai pas la littérature infuse
Mais putain que j’aim’ lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation

J’entends, j’observe et je m’éclate
La tête contre le muret
Il n’a pas de répons’, Pilate
A mes questions, à mes regrets
On m’avait dit :  « A gauche, soit !
Mais il faut rester aux aguets ! »
Je m’aperçois que sur la droite
On n’a pas taxé le magret

Je n’ai pas la littérature infuse
Mais putain que j’aim’ lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation

Je n’ai pas la foi qui me gratte
Un poil vexé par mes aînés
Qui se revendiqu’nt diplomates
Et qui ont tout à y rogner
On m’avait dit : « Fais pas ta chatte
Sur un toit déjà bien brûlé
Ils te plongeraient dans l’Euphrate
Et tu t’es bien assez mouillé ! »

Je n’ai pas la littérature infuse
Mais putain que j’aim’ lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation

Les langues de bois à queue plate
N’ont qu’à rajouter un faux nez
Pour faire aussi clown démocrate
Que je suis l’anse du panier
C’est quelqu’un qui m’a dit : « Socrate
Tu n’es et ne seras jamais !
Tu te bris’rais les omoplates
Tu le sais ! » Je le savais mais

Mais mêm’ sans avoir la culture infuse
Putain que j’aime lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation.


            Le 5/11/11.
                           Pascal GERMANAUD


"BETTENCOURT EST TA MERE" (Les Pamphlets Vol.11 Révoltes)


Robin Du Bitume
Affronte la brume
Pour voler de la tune
Aux plus grosses fortunes
Pour donner du « je t’aime »
Dans les squats HLM
De la douceur de vivre
De l’espoir et des vivres

Mais putain de Robin
S’est fait prendre la main
Dans le sac à mémère
Bettencourt est amère

Robin Du Bitume
Pique des agrumes
Dans les pièges à pécule
Des grandes tarentules
Pour donner du « j’ respecte »
A de frêles insectes
Dans les ghettos immondes
Tout autour du Grand Monde

Mais putain de Robin
S’est fait prendre la main
Dans le sac à mémère
Bettencourt est ta mère

Robin Du Bitume
Transporte l’enclume
Pour écraser les Bourges
Les snobs et grandes courges
Pour donner du « je mange »
Dans les bouges et la Fange
Pour les paumés, les loques
Dans les espaces glauques

Mais putain de Robin
S’est fait prendre la main
Dans le sac à mémère
Bettencourt est ta mère.


                Le 4/12/10.
                                 Pascal GERMANAUD



jeudi 1 mars 2012

"LA TERRE OMISE" (Les Pamphlets Vol.15 Rencontre Du Troisième Degré)


Après s’être battus
Contre les ronces
Les pierres, les talus
Sourcils qui froncent
Obstacles et à-pic
Et fondrières
N’ont pas eu de répliques
A nos pas fiers

Cette Terre était là
Pour toi et moi
On aurait fait des enfants
En pagaille
Couru tout nus dans les champs
Sans bataille

Sans remous, sans dommage
Sans perdre haleine
On courait vers l’image
De grandes plaines
Sous un nuage haut
Et coruscant
On faisait d’ la Géo
On foutait l’ camp

Cette Terre était là
Pour toi et moi
On aurait fait des enfants
En pagaille
Couru tout nus dans les champs
Sans bataille

Après s’être acharnés
Contre les traîtres
Les Hommes barbelés
Sans raison d’être
 Mosquées et synagogues
Eglis’s en grève
N’ont pas eu de dialogues
Face à nos rêves

Cette Terre était là
Pour toi et moi
On aurait fait des enfants
En pagaille
Couru tout nus dans les champs
Sans bataille

Sans adieux, artifices
Sans amertume
On filait sans offices
Et sans coutumes
Sous d’autres firmaments
Et d’autres vents
A l’aune des err’ments
On s’rait vivants

Cette Terre était là
Pour toi et moi
On aurait fait des enfants
En pagaille
Couru tout nus dans les champs
Sans bataille.


               Le 10/05/11.
                                Pascal GERMANAUD

"EN ATTENDANT LA FIN DU MONDE" (Les Pamphlets Vol.15 Rencontres du 3ème Degré)


Dans des surlendemains de massacres festifs
Il est un assassin de religion pontife
Dormant sur ses lauriers, se foutant de ses ouailles
Jusqu’à répertorier le bon temps de la gouaille

Si l’avenir se tire une balle en plein cœur
Vous crèverez martyrs en laissant pour vainqueurs
Des clones et des avatars
Crachez les macchabées des bouches des menteurs
Sortez tous les bébés des mains des dictateurs
Avant qu’il ne soit trop tard.

En ces temps casse-gueule où sombrent les héros
Il est un esprit veul’ voulant voir à zéro
Le moral et des troupes et des group’s en sursis
Ayant le vent en poup’ mais devant…le roussis

Si l’avenir se tire une balle en plein cœur
Vous crèverez martyrs en laissant pour vainqueurs
Des clones et des avatars
Crachez les macchabées des bouches des menteurs
Sortez tous les bébés des mains des dictateurs
Avant qu’il ne soit trop tard.

Aux détours de parcours sans nul itinéraire
Il est un grand vautour fou de l’Art funéraire
Epris de crucifix, féru des coins de rues
Malheur à qui s’y fie, malheur aux disparus

Si l’avenir se tire une balle en plein cœur
Vous crèverez martyrs en laissant pour vainqueurs
Des clones et des avatars
Crachez les macchabées des bouches des menteurs
Sortez tous les bébés des mains des dictateurs
Avant qu’il ne soit trop tard.

                                      
               Le 15/06/11.             
                                Pascal GERMANAUD

"REVOLTES" (Les Pamphlets Vol.11 Révoltes)


S'il faut fair' des efforts, se serrer la ceinture
Pour préserver l' confort de vos progénitures
Cadors du financ'ment prônant vos conjonctures
Où notre harassement paie votre acupuncture;
Si vous sucez le sang de tous vos « Play-mobil »
Pour être plus puissants et nous rendre immobiles
C'est aussi compter sans nos révoltes fertiles
Face au mépris croissant de vils ptérodactyles.
Si la Crise est un leurr' pour mieux nous émouvoir
Ell' n'a que la valeur des Caisses du Pouvoir
Des Multinational's, des Traders de la Gloire
D'une gloire vénale et de son fair’-valoir.

Si le porteur de clefs ment
Si l'avenir est clément
Si vous coulez dans le lac Léman
C'est que le Paradis n'est pas Fiscal
Via une Europe Sociale.

Si nous courbons l'échine en portant votre croix
En étant la Machine et le Gain de surcroît
Ce n'est pas pour nourrir vos capric's de Bourgeois
Mais pour vivre et mourir dignement dans la joie.
S'il faut à la lanterne éclairer vos visages
Pour les rendre moins tern's dans notre paysage
Nous remettrons à l'heur' les pendules d'usage
Et même des couleurs à votre après-rasage.
S'il faut noyer un poulpe ou bien prendre les armes
Pour battre votre coulp', vous pomper une larme
Nous jouerons du tambour aux esgourd's de vos gardes.
Gare aux Topinambours !  Le Monde vous regarde !

Si le porteur de clefs ment
Si l'avenir est clément
Si vous coulez dans le lac Léman
C'est que le Paradis n'est pas Fiscal
Via une Europe Sociale.
                                                          
              Le 1/11/10.  
                             Pascal GERMANAUD