dimanche 29 juillet 2012

MENDRACK en Live (extraits)


OK, VOICI L’ANNEE NOUVELLE !


Il y a des jeun’s fous, bouteille à la main
Hurlant comme loups « Happy lendemains ! »
Il y a des vieillards passant leur chemin
Bougonnant « Connards ! l’alcool, c’est pas bien ! »
D’un côté d’ la Rive on demand’ « Combien ?
Pour une dériv’ loin du quotidien ! »
De l’autre on s’active, on met les patins
Pour plaire aux conviv’s jusqu’au p’tit matin

Ô gué, voici l’année nouvelle
Mais les Nouvelles sont mauvaises
Il y a du vent dans les ruelles
Et les clodos font des malaises

Il y a des junkies au bord du ravin
Tessons de whisky aux pieds des tapins
Restes de Noël, cadavres de joints
Devant les hôtels, larmes des recoins
D’un côté d’ la berge on est orphelin
On allume un cierge mais on ne voit rien
De l’autre on s’héberge, on trinque au butin
« Santé à la vierge » et au jour qui vient

Ok, voici l’année nouvelle
Mais les Nouvelles sont mauvaises
Il y a du sang dans les poubelles
Et les pauvres sont de la baise

Il y a des peaux ridées comm’ du gratin
Oubliées la nuit dans le fond de teint
Il y a des vicieuses au sourir’ taquin
Vénales, ambitieuses, offertes aux requins
D’un côté du pont il y a le satin
Les faux gros nichons, pas de baratin
De l’autre il y a l’ombr’ tendant les deux mains
Espérant du nombre un seul Être humain

Ok, voici l’année nouvelle
Mais les Nouvelles sont mauvaises
Il y a du feu pour les maquerelles
Et les paumées sont sur la braise

Il y a du pain dur et de la lie d’ vin
Sur la couvertur’ d’un badaud défunt
Au pas de la port’ d’un grand châtelain
Une vie est mort’ car elle avait faim
D’un côté du mur il y a l’esprit sain
Quittant sans murmur’ la pluie du chagrin
De l’autre on s’endort entre deux coussins
Rêvant à son or, à l’appât du gain

Ok, voici l’année nouvelle
Mais les Nouvelles sont mauvaises
Y’a bien des r’tours
De manivelles
Qui rendront un jour
Le Bourgeois mal à l’aise !


                 Le 29/12/11.
                                    Pascal GERMANAUD





"SHUT UP !" (Les Pamphlets Vol.23 Terne Western)


Quand je ne peux en placer une
A genoux, pour toi, sous la lune
Qu’est brisé le silence d’or
Petite chérie, je t’adore
Mais… TAIS-TOI !

Dans la volupté des églises
Quand, la paix du Christ, tu la brises
Et quand tout est calme dehors
Petite chérie, je t’adore
Mais… TAIS-TOI !

Dans mes sommeils les plus profonds
Quand j’entends prononcer ton nom
Quand tu réveillerais les morts
Petite chérie, je t’adore
Mais… TAIS-TOI !

Quand j’ai l’inspiration folâtre
Et les deux jambes dans le plâtre
Que je n’ peux partir sans remords
Petite chérie, je t’adore
Mais… TAIS-TOI !

En croupe sur des canassons
En couple aussi mais v’là le son
De ta voix narrant le décor
Petite chérie, je t’adore
Mais… TAIS-TOI !

En pleine mer à Ibiza
Catamaran mais pas tant qu’ ça
Tu hurles : « POISSON » quand ça mord
Petite chérie, je t’adore
Mais… TAIS-TOI !

En aparté, c’ n’est pas du luxe
Si t’es Castor, moi… pas Pollux
Et j’ai beau faire des efforts
Petite chérie, je t’adore
Mais… TAIS-TOI !

Quand un jour au bout de la ligne
J’aurai autre chos’ que la guigne
Ce jour-là, nous serons raccord
Petite chérie, je t’adore
Quand… JE BOIS !


            Le 15/06/12.
                             Pascal GERMANAUD





"AU NOM DU PERE" (Les Pamphlets Vol.1 Trentaine)


Le père pour le fils
Est un simple d’esprit
Il redevient novice
Enfant et apprenti

Le père avec surprise
Devant ce tout petit
Ressort de l’appentis
Les billes et les bêtises

Le père époustouflé
Devant tant de malice
Devient tout compte fait
Le jouet de son fils

Au nom du Père
Du Fils
Et du Simple d’Esprit
Merci

Le père pour le fils
Prend la place du frère
De l’ami, du complice
De la bande à tout faire

Le père, épris, envieux
Devant ce compagnon
Devient petit garçon
Oublie qu’il était vieux

Le père est une perle
Devant cet ouragan
Cet ange qui déferle
Amusé par les grands

Au nom du père
Du fils
Et du simple d’esprit
Merci

Le père pour le fils
Est cheval à bascule
Mowgli, Tintin, Ulysse
Gepetto et Hercule

Le père est sur le dos
L’amour au bout des bras
Gesticul’, se débat
Et revient à l’assaut

Le père est un cadeau
Maniable, réceptif
Le père joue des crocs
Et le fils sort les griffes

Le père est son héros
Mais le fils se rebiffe

Au nom du père
Du fils
Et du simple d’esprit
Merci.


            Le 06/10/95.
                              Pascal GERMANAUD

"HUMER TUE" (Les Pamphlets Vol.22 Echos de Pluies)


Toujours sur les chemins déserts
Sans courir au nez des rivières
Je m’assieds et chante des airs
Du monde d’aujourd’hui, d’hier

En phase avec la solitude
Je suis immergé dans des temps
Perdus loin de vos habitudes
Entre la cascade et l’étang

Je suis parti car dans vos rues
HUMER TUE !
Je suis parti car sous vos grues
HUMER TUE !

En osmose avec la nature
Proie d’une jungle indépendante
Je reste candide, immature
Mais Dieu, que la faune est bandante

Libre aux aléas des saisons
Sèches ou humides, peu importe
Ma liberté a ses raisons
Qu’aucune luxure n’emporte

Je suis parti car dans vos rues
HUMER TUE !
Je suis parti car sous vos grues
HUMER TUE !

En paix avec l’invraisemblable
Le neck du volcan qui se couche
Plus ultra et plus admirable
Que les usines, égouts à bouches

Juché sur un pin baobab
Ou dans les plis d’un couscoussier
Je m’épanouis comme un nabab
Sans craindre l’ombre d’un huissier

Je suis parti car dans vos rues
HUMER TUE !
Je suis parti car sous vos grues
HUMER TUE !

Avec le ciel et ses nuages
Et la terre et ses tubercules
Je n’ai plus de rides, plus d’âge
Je n’ai plus votre air ridicule

Toujours sur les chemins déserts
Sans courir au nez des rivières
Je m’assieds et chante des airs
Du monde d’aujourd’hui, d’hier

Je suis parti car dans vos rues
HUMER TUE !
Je suis parti car sous vos grues
HUMER TUE !


        Le 16/04/12.
                         Pascal GERMANAUD

"CIAO, MA BELLE !" (Les Pamphlets Vol.21 Ailes et Îles)


Blessé dans l’âm’ de mon violon
Chuintant les règl’s que nous violons
Il n’est pas un jour sans tenaille
Pinçant l’ardeur de mes batailles

A monter sur tes grands chevaux
Tu risques de tomber de haut
Je n’ai plus l’humeur aux esclandres
Ni la clameur du compte à rendre

Ciao, ma Belle !
J’ me fais la belle
Les amours traîn’nt en ribambelle.

Foulé dans le champ de mes songes
Virant au roug’ dans nos mensonges
Il n’est pas une nuit sans faille
Obnubilés par des détails

A se croire à l’abri, au chaud
Dans nos grinçants cœurs d’artichauts
Je n’abdique plus à tes charmes
A ton cul, tes rires, tes larmes

Ciao, ma Belle !
J’ me fais la belle
Les amours traîn’nt en ribambelle.

Jonché sur ma cage en high-tech
Vomissant ses nerfs comme un steak
Il n’est pas un éclair plus clair
Que celui de tes yeux en l’air

A grimper sans cordes aux rideaux
Sortant les griffes ou les ergots
Tu ne fais que cracher le ciel
Où se déploient déjà mes ailes

Ciao, ma Belle !
J’ me fais la belle
Les amours traîn’nt en ribambelle.

Craqu’lés, brouillés comm’ nous le sommes
Je te laiss’ tout avec la « com »
Il n’est pas de plus grand plaisir
Que de céder à tes désirs

J’exile dans mon sac à dos
Ma vie sans lui fair’ de cadeaux
Mais d’autres routes sans fenêtres
Auront des sentiments…peut-être !

Ciao, ma Belle !
J’ me fais la belle
Les amours traîn’nt en ribambelle.


            Le 14/03/12.
                             Pascal GERMANAUD









samedi 21 juillet 2012

"LAISSONS TOMBER LES SOUVENIRS" (Les Pamphlets Vol.22 Echos de Pluies)


Il était une fois ailleurs
Entre ciel et toi
Un vent de folies
Rien de « Max et les ferrailleurs »
De « Sans toit ni loi »
Ni « Hello Dolly »

Il était une fois mon cœur
Entre les branchages
D’un grand châtaigner
Marqué à la lame, au marker
Avec un lynchage
D’avance signé

Le passé est sans avenir
Laissons tomber les souvenirs
Laissons tomber les souvenirs

Il était une fois bien loin
Dans des années folles
Ta jupe en dentelles
Une visite dans le foin
Un bal rock’n’roll
Des jeux d’étincelles

Il était une fois deux mains
Liées par des anneaux
Anneaux de cordages
Voués au culte du lendemain
Mais d’autres canaux
Nous usent à pas d’âge

Le passé est sans avenir
Laissons tomber les souvenirs
Laissons tomber les souvenirs

Il était une fois nous deux
Entre les falaises
Et les océans
Sentiers et virage hasardeux
Echos des fadaises
Rires du néant

Il était une fois peut-être
Le droit au bonheur
Tenant ses promesses
Le temps des étreintes champêtres
Moi…sonnant l’honneur
D’une pair’ de fesses

Le passé est sans avenir
Laissons tomber les souvenirs
Laissons tomber les souvenirs

Il était une fois de trop
Entre cris et larmes
Un amour vaincu
L’ironie jouait dans le rétro
Son adieu au charme
D’un air convaincu

Il était une fois ailleurs
Entre ciel et toi
Un vent de folies
Rien de « Max et les ferrailleurs »
De « Sans toit ni loi »
Ni « Hello Dolly »

Le passé est sans avenir
Laissons tomber les souvenirs
Laissons tomber les souvenirs.


         Le 6/05/12.
                         Pascal GERMANAUD

dimanche 15 juillet 2012

"CHANT LIBRE" (en écoute sur Myspace/MENDRACK)

 www.myspace.com/mendrack
Pour les princesses charmantes
Pour les vieillards, les bouts d’ chou
Pour les amants, les amantes
Les chemins de Katmandou

Pour tous ces gens bourrés…
De talent et d’idées
Je chante
Pour le fun, l’amitié
La convivialité
Je joue
Je chante
Je joue

Pour les pas sag’s, les démentes
Pour les pirat’s, les voyous
Pour les étés à la menthe
Et les tee-shirts « I love you »

Pour tous ces gens bourrés…
De talent et d’idées
Je chante
Pour le fun, l’amitié
La convivialité
Je joue
Je chante
Je joue

Pour les nomad’s, les passantes
Pour la larme sur ta joue
Pour les idylles naissantes
Et les partages entre nous

Pour tous ces gens bourrés…
De talent et d’idées
Je chante
Pour le fun, l’amitié
La convivialité
Je joue
Je chante
Je joue

Pour les heures de détente
Pour tes lèvres dans mon cou
Pour tous les cœurs en attente
L’occasion de boire un coup

Pour tous ces gens bourrés…
De talent et d’idées
Je chante
Pour le fun, l’amitié
La convivialité
Je joue
Je chante
Je joue…


          Le 2/05/12.
                          Pascal GERMANAUD



"SEULE AVEC TOI" (Les Pamphlets Vol.20 Sabordage)


Bien sûr on a des potes, amis et relations
Qui sortent sans capote à la belle saison
Qui ont à la campagne une chouette maison
Et qui, à la montagne, ont leur propre station

Mais quand je suis seule avec toi
Je suis seule
Et dans le miroir je ne vois
Que ma gueule

Bien sûr on a l’ dîner en famill’ le Dimanche
Un frèr’ féru d’ ciné, un oncle pas étanche
Un cousin qui chant’ Brel, l’autre con comme un manche
Qui préfère Bruel et la pêche à la tanche

Mais quand je suis seule avec toi
Je suis seule
Et dans le miroir je me vois
Fair’ la gueule

Bien sûr on a le sex’ deux, trois fois par semaine
Avec Karine, Alex ou sur certaines chaînes
Mais sortant de ta bouch’, pas un mot qui ne vienne
Pas un mot qui me touch’, ni d’amour ni de haine

Et quand je suis seule avec toi
Je m’emmerde !


           Le 28/01/12.
                            Pascal GERMANAUD

vendredi 6 juillet 2012

"LIBRE COMME L'AIR (Les Pamphlets Vol.3 Enfantillages)


Ivre d’espace, ivre d’audace
Suivre une route sans impasse
Ivre de phrases et de mystères
Libre comme l’air

Orné d’étoiles, orné d’enclaves
Braver les chemins sans entrave
Orné d’un éclat outremer
Libre comme l’air

Poussé très loin, poussée de fièvre
Fair’ monter le sourire aux lèvres
La joie semble, de bonne guerre
Libre comme l’air

Vivre d’él’vag’, livres d’images
Suivre le ciel et ses nuages
Vivre dans l’ombr’ des conifères
Libre comme l’air

Formé d’écaill’s ou de pétales
Gravir les cimes cérébrales
Formé d’eau, de feu et de terre
Libre comme l’air

Ne penser à rien, c’est un piège
Tourner la tête des manèges
L’espoir est un coléoptère
Libre comme l’air

Ivre d’aisance, ivre d’errance
Suivre une voie d’indépendance
Ivre de fleuv’s et d’estuaires
Libre comme l’air

Bordé de sable et de soleil
Graver le Monde et ses merveilles
Sur une plage imaginaire
Libre comme l’air

Et danser sur un fil de lin
En funambule, en magicien
La vie est un’ belle sorcière
Libre comme l’air

Ivre de mots, ivre de flots
Suivre un parcours à fleur de peau
Vivre aux bras des embarcadères
Libre comme l’air

Paré d’altruisme, de civisme
Braver les murs de l’optimisme
Le corps est un hélicoptère
Libre comme l’air

Poussé par les vents, par les rêves
S’abreuver d’action et de sève
L’amour unit les univers
Libre comme l’air.


              Le 17/02/89.
                               Pascal GERMANAUD







mardi 3 juillet 2012

"L'INSOUMIS SE SOULEVANT" (Les Pamphlets Vol.22 Echos de Pluies)


Le volcan des coupeurs de têtes
A son cratèr’, son caractère
Sa lave guette à l’aveuglette
Les mauvais sujets ras de terre

« Je vous bouff’rai tout cru », crie-t-il
« Si vous faites les imbéciles
Il n’y a pas plus piètre servant
Que l’insoumis se soulevant. »

L’insoumis se soulevant…
Se soulevant…

Sous le vent embrasé des cendres
Tout fout le camp avec nos rêves
Le corps, la pensée à descendre
Pour nuire aux grèv’s, pour nuire aux trêves

On crève de mettre à l’affront
Cette montagne qui domine
Et de partager sur le front
Le magma de nos chants de yin

Le volcan des coupeurs de têtes
A son cratèr’, son caractère
Sa lave guette à l’aveuglette
Les mauvais sujets ras de terre

« Je vous bouff’rai tout cru », crie-t-il
« Si vous faites les imbéciles
Il n’y a pas plus piètre servant
Que l’insoumis se soulevant. »

L’insoumis se soulevant…
Se soulevant…

Sous le vent sourd des sacrifices
Tout notre amour est en péril
Pour le plaisir d’un orifice
Et sa poudre aux yeux en barils

Car il est un profond séisme
Ancré dans les tripes, les âmes
Usant des mers et de ses isthmes
Pour nous offrir ses guerr’s, ses flammes

Le volcan des coupeurs de têtes
A son cratèr’, son caractère
Sa lave guette à l’aveuglette
Les mauvais sujets ras de terre

« Je vous bouff’rai tout cru », crie-t-il
« Si vous faites les imbéciles
Il n’y a pas plus piètre servant
Que l’insoumis se soulevant. »

L’insoumis se soulevant…
Se soulevant…
Sous le vent…
Levant…
Vlan !


         Le 14/04/12.
                          Pascal GERMANAUD



dimanche 1 juillet 2012

"MARIE-ANTOINETTE" (Les Pamphlets Vol.21 Ailes et Îles)


Auprès de Marie-Antoinette
Plus fort en gueule qu’en toilette
Je me débats pour faire face
A ses effluves de surface

Le cœur aride, le cœur sec
Elle n’ouvre sa carapace
Que dans le dessein dégueulasse
De broyer le mien comme un steak

De Versailles à Varennes
Coupez-lui la tête
Marie-Antoinette
N’est plus une reine

Auprès de Marie-Antoinette
Qui est plus rasoir que nuisette
Je me défends comme un beau diable
Dans ses tentacules peu viables

Le cœur austère, le corps fier
Elle m’ouvre en grand ses dédales
M’engouffre sans fair’ de manières
Pour que j’y perde les pédales

De Versailles à Varennes
Coupez-lui la tête
Marie-Antoinette
N’est plus une reine

Auprès de Marie-Antoinette
Bien plus émancipée qu’honnête
Je me soulèv’ mais rien n’y fait
Le nez plongé dans son corset

Le cœur battant, le corps battu
Elle m’entraîne dans sa perte
En clone de Nosferatu
Je croque dans sa peau offerte

De Versailles à Varennes
Coupez-lui la tête
Marie-Antoinette
N’est plus une reine

Auprès de Marie-Antoinette
Plus gouvernante que soubrette
Je fais l’affront de mettre un terme
A nos relations d’épidermes

Le cœur léger, le corps rockeur
Elle se surprend lâchant prise
Et je m’en vais sifflant, moqueur
En marquis, en duc, à ma guise

De Versailles à Varennes
Coupez-lui la tête
Marie-Antoinette
N’est plus une reine.


       Le 23/03/12.
                        Pascal GERMANAUD


"RÊVE DE BEATNIK" (Les Pamphlets Vol.16 Sang Rouge)


Dans mes rêves j’ai vu le dos fin d’ l’océan
Des musiciens de rue d’ la Nouvelle-Orléans
Endormi comme un loir j’en ai eu des frissons
Et des sursauts d’espoir, hurlant à l’unisson :

« Venez sur mon nuag’, sur les pluies diluviennes
Il y a des Elfes sag’s qui s’en vont comme ils  viennent
Et nous n’aurons plus d’âg’, sparadraps sur nos veines
Ni sur nos peines où nage une flotte divine

Venez dans mon Eden aux ifs et fleurs sauvages
Il y a des Golden, dolmens sur les rivages
Où les larmes soudain’s seront de beaux présages
Larmes de Madeleine et joies de Ludivine. »

Dans mes rêves j’ai vu le dos fin d’ l’océan
Des musiciens de rue d’ la Nouvelle-Orléans
Endormi comme un loir j’en ai eu des frissons
Et des sursauts d’espoir, hurlant à l’unisson :

« Voyez dans mon sillon les enfants qui respirent
L’odeur des papillons, des faons et des tapirs
Il y a des roupillons qui valent un Empire
Au rythme des grillons, des chanteuses magiques

Voyez dans mes délir’s les douces émotions
Les ailes du désir parsemer leurs potions
Partager les plaisirs, user de précautions
Veillez à tout saisir tant tout est angélique. »

Dans mes rêves j’ai vu le dos fin d’ l’océan
Des musiciens de rue d’ la Nouvelle-Orléans
Endormi comme un loir je suis parti bien loin
Parti en pleine gloir’…qu’il était bon ce joint !

                                            
             Le 10/08/11.
                              Pascal GERMANAUD