mardi 25 décembre 2012

"POUR NOËL, J' M'OFFRE UN STEAK" (Les Pamphlets Vol.27 Photographies)


Le gaz va encore augmenter
Alors j’ me chauffe à la bougie
Ca me fait des économies
Pour payer l’électricité
Mais les bougies n’ sont pas données
Alors j’en pique chez Grévin
Et je mets de l’eau dans mon vin
Pour payer l’entrée du musée

Pour Noël, j’ m’offre un steak !
Faut régler les factures !
J’ n’irai pas voir chez les Grecs
S’il y a d’ la garniture…

Tous les six mois dans le budget
Le bon tabac va en faire un…
Mais comme je n’en n’ai aucun
Y’aura d’ l’herb’ dans mon calumet
Pour que ça pouss’, faut un terrain
Mais avec le loyer qui flambe
A mon cou,  je n’ai que mes jambes
Pour me pendre ou m’ fumer un rein

Pour Noël, j’ m’offre un steak !
Faut régler les factures !
J’ n’irai pas voir chez les Grecs
S’il y a d’ la garniture…

Pour oublier tous mes soucis
J’ai bien peur que même la bière
Soit taxée jusqu’au cimetière
Qu’il n’y ait plus rien pour moi ici
J’aurais voulu qu’on me réclame
De la compassion, du temps libre
Afin d’ rétablir l’équilibre
Mais, à vendr’, je n’ai que mon âme

Et j’ me la garde...MANGER !

Pour Noël, j’ m’offre un steak !
Faut régler les factures !
J’ n’irai pas voir chez les Grecs
S’il y a d’ la garniture !


       Le 20/12/12.
                        Pascal GERMANAUD





samedi 22 décembre 2012

"MERDE ! J' N'AURAIS PAS DU TOUT DEPENSER" (Les Pamphlets Vol.27 Photographies)


Merde !
J’ n’aurais pas dû tout dépenser
Avant le vingt-et-un décembre
On m’avait dit que tous nos membres
Deviendraient cendres et  j’ai signé

Signé l’impact avec le Diable
Qui se trouve être mon banquier
Putain ! Je ne suis pas rentier
Et les Mayas n’étaient pas fiables

Merde !
J’ n’aurais pas dû tout dépenser
Avant le vingt-et-un décembre
On m’avait dit que tous nos membres
Deviendraient cendres et  j’ai quitté

Quitté mon Sud-Ouest à l’arrache
Pour un pél’rinage cathare
Juste avant qu’il ne soit trop tard
… Qu’est-c’ qu’on s’emmerde à Bugarach !

Merde !
J’ n’aurais pas dû tout dépenser
Avant le vingt-et-un décembre
On m’avait dit que tous nos membres
Deviendraient cendres et  j’ai gobé

Gobé les émissions et cru
Tout’s les prévisions des oracles
Mais il y a eu comme un miracle
Et je me retrouve à la rue
Quelle merde !

         Le 19/12/12.
                         Pascal GERMANAUD

"HERITIERS DES CITES" (Les Pamphlets Vol.17 En Voie De Disparition)


Il était un foie triste dans l’obscurité
Des tripes d’un artiste en insécurité
Au fond d’un bouge louche où toute humanité
Fait insulte à la bouche des habitués
L’humeur y est sordide en toute impunité
Il faut dire qu’un vide y plombe l’unité
Un manque d’empathie et de sincérité
Même l’ombre en pâtit pour ne pas se faire tuer

Au cœur de la cité
Pas de mendicité
Là où la vérité
Devient complexité
Si t’es cette vérité
De la mort, t’es l’héritier !
Si t’es cette vérité
De la mort, t’es l’héritier !

Au bas des bâtiments l’habitude est en biais
Bancale en boniments, bardée de balles aux pieds
Balbutiant en barbant les bleus et les bérets
« Le képi, c’est craquant pour les connes à toqués ! »
Il était un foie triste en cette ébriété
Dans le cœur d’un artiste épris de variétés
« Black, blanc, beur, tous chômeurs ; c’est le prix à payer
Pour qui n’a pas chaud meurt ! »… dans l’esprit des quartiers

Au cœur de la cité
Pas de mendicité
Là où la vérité
Devient complexité
Si t’es cette vérité
De la mort, t’es l’héritier !
Si t’es cette vérité
De la mort, t’es l’héritier !

Un souffle s’emmitoufle, étouffe les friqués
Les pantoufles et moufl’s ne sont pas à briquer
Du foot et de l’esbrouf’ quand vient le vent frisquet
Suffisent à des Mirouf pour créer des criquets
Et par ces chants de oufs, enchanteurs inspirés
Ont chahuté le gnouf et d’autres destinées
L’important est d’aimer Alex Ti-Ben-Diémé
Ou le temps de semer une ère à respirer

Il est un foie en pist’ prêt à recommencer
Dans les chœurs d’un artiste enfin récompensé
Des sons et voix venus d’un coma idyllique
Se sentent reconnus comme un noyau unique

Au cœur de la cité
Pas de simplicité
Là où la vérité
Devient complexité
Si t’es cette vérité
De l’amour, t’es l’héritier !
Si t’es cette vérité
De l’amour, t’es l’héritier !

                             
          Le 31/08/11.
                           Pascal GERMANAUD





"DES PETITS RIENS" (Les Pamphlets Vol.16 Sang Rouge)


Des petits riens font des beaux jours
Broutilles, vétilles
Pupilles frétillent
Champagne pétille
Je n’aurai qu’un souhait mes amours

Dev’nir la pluie de votre douche
Le rouge de votre bouche
Devenir votre archipel
Au fond des yeux, du rimmel
Vous soutenir à l’avenir
Pour les lustres à venir
Pour des siècles devenir
Votre océan, votre navire

Des petits riens font des beaux jours
Broutilles, vétilles
Pupilles frétillent
Champagne pétille
Je n’aurai qu’un souhait mes amours

Devenir le sel de vos vies
Carburant, sens interdit
L’essence de tous vos sens
Le nectar ou la fragrance
Vous supporter comme supporte
Un fanatique, une escorte
Et devenir votre porte
Coupe-feu ou chambre forte

Des petits riens font des beaux jours
Broutilles, vétilles
Pupilles frétillent
Champagne pétille
Je n’aurai qu’un souhait mes amours

Ces petits riens du temps qui court
Broutilles, vétilles
Pupilles pétillent
Fifilles gentilles
Ne font au fond que vos beaux jours…
Lad dégoupille
Larbin roupille.


                Le 29/07/11.
                                 Pascal GERMANAUD


"LE NIMBE DES ILLUSIONS" (Les Pamphlets Vol.22 Echos de Pluies)


Dès la petite enfance, il est un palpitant
Se baignant sans offense, euphorique, flottant
Sur l’air doux sans remous des nuages du temps
Aussi tendres et mous qu’un touriste au printemps

Qu’il est bon cet air que
Les Maîtres des visions
Traduiront comme le
Nimbe des illusions

Dès les jeunes années, il est encore enfant
Le cœur instantané, innocent et bouffant
La vie à pleines dents comme on crève l’écran
Quand on est plus ardent qu’un chevalier à cran

Qu’il est bon ce flair que
Les Maîtres des visions
Traduiront comme le
Nimbe des illusions

Dès les premières armes, il est ado laissant
Couler le flot des larmes et de joie et de sang
Les filles sont en fleurs et les copains présents
Les bonheurs, les malheurs ne sont pas déplaisants

Qu’il est bon l’âge que
Les Maîtres des visions
Traduiront comme le
Nimbe des illusions

Dès l’entrée dans la jungle argentée des puissants
Il a jeté l’épingle à nourrice en jouissant
Mais le monde est odieux et il n’est plus lui-même
Et s’écrie : « Ô, mes dieux, plus personne ne m’aime ! »

Qu’il est dur l’âge que
Les Maîtres des raisons
Traduiront tel feu le
Nimbe des illusions.


          Le 11/05/12.
                           Pascal GERMANAUD


mardi 18 décembre 2012

"LE CADET DE MES SOUCIS" (Les Pamphlets Vol.15 Rencontres du Troisième Degré)


Je lègue mon corps à l’absence
Pour sustenter à mon lit vide
Vide de toute effervescence
Que vous soyez là ou liquide
Car j’ai plusieurs cordes à mon arc-
En-ciel où reposer mes ailes
D’albatros prêt pour les embarc-
Adèr’s et vacations sensuelles

Depuis que vous n’êtes plus
Que le cadet de mes soucis
Je vous aime en dent-de-scie
Car je vous hais aussi !

Je cède au chantage affectif
N’affectant qu’un alter ego
Le vôtre et je m’en bats les tifs
Eux-mêmes plus longs qu’ l’embargo
Que vous faites sur mes excès
De liberté que je m’empresse
De mettre au grand jour et exprès
Pour celle infirme de la Presse

Depuis que vous n’êtes plus
Que le cadet de mes soucis
Je vous aime en dent-de-scie
Car je vous hais aussi !

Je file droit si ça me sied
Mes restes iront de travers
L’homme est un loup, un carnassier
Et je remettrai le couvert
J’ai d’affreus’s affres quant à vous
Et je n’en démordrai jamais
Tout ce qui est mien est tabou
C’est à bout d’air que je m’en vais

Depuis que vous n’êtes plus
Que le cadet de mes soucis
Je vous aime en dent-de-scie
Car je vous hais aussi !

Je fige le temps d’un adieu
Et vous laisse à vos sinécures
Car je n’ai cure de vos dieux
Je pars en manque d’Epicure
Me fixer un but bien malingre
Même si je n’en ai l’usage
Un but sans plus ni violon d’Ingres
Aux antipod’s de votre image

Depuis que vous n’êtes plus
Que le cadet de mes soucis
Je vous aime en dent-de-scie
Car je vous hais aussi !


           Le 6/07/11.
                           Pascal GERMANAUD





lundi 10 décembre 2012

"AU PAYS IMAGINAIRE" (Les Pamphlets Vol.25 Entre les Gouttes)


J’entends chanter dans le lointain
Les fill’s aux joues rouge pomme
Et j’imagine dans un coin
Y poser la mienne…de pomme

Avec ma guitare à la main
Et quelques potes d’acné
On irait leur porter un brin
De muguet… à nos vahinés

Là-haut, là-bas
Au pays merveilleux
Imaginaire ou pas
Imaginaire ou mieux
On verra bien quand on y s’ra !

J’attends de pieds fermes l’oiseau
L’albatros ou le coucou
Qui nous envolera là-haut
A l’abordage de vos joues

Avec ma guitare et mes potes
On n’aura pas de bijoux
Mais de l’amour… et des capotes
A se partager entre nous

Là-haut, là-bas
Au pays merveilleux
Imaginaire ou pas
Imaginaire ou mieux
On verra bien quand on y s’ra !

Je vois danser à l’horizon
Des ventres nus, des silhouettes
Et j’aime à tort ou à raison
Penser que j’y plant’rai ma couette

Ma gratte en guise de moteur
Le manche entre les genoux
Je viendrais comme Harry Potter
Avec mes balais jusqu’à vous

Là-haut, là-bas
Au pays merveilleux
Imaginaire ou pas
Imaginaire ou mieux
On verra bien quand on y s’ra !

Je bois des philtres, des nectars
Avec mon gang du lycée
Pour rêver jusqu’à très, très tard
Qu’on s’ra vos prochains fiancés

J’entends chanter dans le lointain
Les fill’s aux joues rouge pomme
Et j’imagine dans un coin
Y poser la mienne…de pomme !

Là-haut, là-bas
Au pays merveilleux
Imaginaire ou pas
Imaginaire ou mieux
On verra bien quand on y s’ra !


         Le 18/09/12.
                          Pascal GERMANAUD



"LA DINDE ET LE DANDY" (Les Pamphlets Vol.22 Echos de Pluies)


Sous un air tendu
Sans sous-entendu
Elle allait vivace
A un rendez-vous
Où elle l’avoue
N’avait pas sa place
Lui allait « mal train »
Pimpant et serein
Vers sa Colombine
Sans regrets aucun
Poser son grappin
Sur une sardine
Poser son grappin
Sur une sardine

Sous un ciel pluvieux
Se tournaient les yeux
Vers la demoiselle
Faut dire qu’elle a-
-Vait mis des mi-bas
Et un porte-jarretelles
Ses bottes Mammouth
En peau de moumoute
La rendaient féline
Et le jeune athlète
Vit qu’elle était prête
Pour chasser le spleen
Vit qu’elle était prête
Pour chasser le spleen

Rencontre attendue
Sous un air tendu
Elle était à l’heure
Lui sans se presser
Aimait à stresser
Sa proie jusqu’au leurre
Assise au comptoir
Sur l’autre trottoir
Faisait grise mine
Quand lui retroussait
Sa montre à gousset
Toisant la gamine
Sa montre à gousset
Toisant la gamine

Puis il est venu
Comme convenu
Avec son sourire
Elle était en larmes
Il lui fit du charme
Et la fit rougir
C’est main dans la main
Qu’ils longèr’nt enfin
Les bords de la Seine
Puis le temps passa
Et il l’embrassa
Et elle fut sienne
Et il l’embrassa
Et elle fut sienne

La nuit fut de taille
Sans plus de détails
Elle fut torride
Lui d’un air tendu
Se sentit mordu
De l’être candide
C’est le lendemain
En tendant la main
Vers son épiderme
Qu’il poussa un cri
En voyant écrit :
« Merci pour le sperme ! »
En voyant écrit :
« Merci pour le sperme ! »

         
           Le 17/05/12.
                             Pascal GERMANAUD

"INCOGNITO" (Les Pamphlets Vol.17 En Voie de Disparition)


Je m’en allais un soir de pluie
Egaré … où m’étais-j’ garé ?
Les pieds nus, sans faire de bruit
Pour n’ pas réveiller la tarée !
Que croyait-elle avec ses griffes ?
M’enfermer longtemps dans sa cage ?
Une étoile, oui ! Mais de shérif
Agrippait, ferme, son corsage !

Je ne laissais aucune trace
Puisque pieds nus et sous l’averse
J’avais fugué, niqué sa race
A la teigneuse, à la perverse !

Je partais sans me retourner
Dans l’humidité de la bruine
M’offrant ailleurs une tournée
Courant librement à la ruine
Je le plaignais ce p’tit merdeux
Avec son nez en saxophone
Je le plaignais ce malheureux
A qui j’ai vendu mon i-phone

Je ne laissais aucune trace
Puisque pieds nus et sous l’averse
J’avais fugué, niqué sa race
A la teigneuse, à la perverse !

Je m’en allais un soir d’orage
Epris d’un doux ricanement
C’est bon de manquer de courage
Fuir une sourc’ d’emmerdements
Quand je pense qu’elle aurait pu
M’harnacher aux barreaux du lit
Pour que je ne la quitte plus
Que j’obéisse à sa folie

Je ne laissais aucune trace
Puisque pieds nus et sous l’averse
J’avais fugué, niqué sa race
A la teigneuse, à la perverse !

Une ribambelle d’enfants
Me promettait-elle à venir !
Mon accord semblait évident
Avec mon droit de ne rien dire
Ô Dieu du ciel et de la paix
Faites tout pour qu’ell’ me la foute
Odieuse avec moi elle était
Me privant d’amis et de foot !

Je ne laissais aucune trace
Puisque pieds nus et sous l’averse
J’avais fugué, niqué sa race
A la teigneuse, à la perverse !


            Le 21/09/11.
                             Pascal GERMANAUD


lundi 3 décembre 2012

"JE M'AMARRE OU J' ME MARRE" sur Youtube par MENDRACK




JE M’AMARRE OU JE ME MARRE


Je m’amarre où je me marre
En pirate, en corsaire
Loin des villes, des fanfares
Du fardeau qu’ mon corps serre
Si je vois au loin un phare
J’ mets des cordes à ma guitare
J’ m’inserre
J’ m’aère
J’ m’aère.

Je m’amarre où je me marre
Au nez de tes estuaires
Tiens la barre et tintamarre
La cravate au vestiaire
Je mets mon pull en mohair
Bien loin de mes congénères
J’ me barre
Je pars
Je pars

Je m’amarre où je me marre
Sur des terres moins austères
Loin des guerr’s et des bagarres
Et loin des ministères
C’est fini le temps des gares
J’ mets les voiles et je m’égare
En mer
J’ m’aère
J’ m’aère

Je m’amarre où je me marre
Sous l’étoile polaire
Je côtoie des hommes rares
Des femmes sans colère
Je vogue loin des enfers
J’ rends ses cornes à Lucifer
Victoire
Je pars
Je pars

Je m’amarre où je me marre
Dans l’antre du mystère
Loin de tous mes cauchemars
Il n’y a plus d’éphémère

Je t’aime mais y’en a marre
Je repars, je redémarre
Et j’erre
J’ m’aère
J’ m’aère

Je m’amarre où je me marre
Dans des yeux sans frontières
Et je garde la mémoire
A bon escient j’espère
Pour vous narrer mes histoires
J’ mets des cordes à ma guitare
Pépère
J’ m’aère
J’ m’aère.


              Le 29/04/99.
                               Pascal GERMANAUD

"DES ORDRES ET DESORDRES" (Les Pamphlets Vol.11 Révoltes)


Tous les banquiers, assureurs vont pêcher l'esturgeon
Partent ensemble, rieurs, à la chasse aux pigeons
Tout disciple de l'argent et donneur de leçons
Se croit plus intelligent que le mur du maçon.

Pour être dans la cour des grands
Il faut être félon
Il n'y a pas de petites gens
Il n'y a que de grands cons !

Tous les faiseurs de disputes ont construit leur avion
Avec un seul parachute et nos impositions
D'un côté un océan en pleine ébullition
De l'autre de gros séants en guise d'alluvions

Pour être dans la cour des grands
Il faut être félon
Il n'y a pas de petites gens
Il n'y a que de grands cons !

Tous les accrocs de l'orgueil imbibés d'ambitions
Ont fait de nous le mille-feuill' de leurs inhibitions
En haut le Président, ses sujets, ses troufions
En dessous le chiendent, les parias, les bouffons.

Pour être dans la cour des grands
Il faut être félon
Il n'y a pas de petites gens
Il n'y a que de grands cons !

Tous les racketteurs de larm's, d'empathie et de dons
Ont dealé bien d'autres arm's que cell's de Cupidon
Tous les revendeurs de vent ont bien d'autres façons
De nous refroidir et sans n' sucer que des glaçons.

Pour être dans la cour des grands
Il faut être félon
Il n'y a pas de petites gens
Il n'y a que de grands cons !

Tous les profiteurs zélés dans leurs habitations
Comptent les billets volés aux enfants d’ la Nation
Tous les bureaucrat's pédants flambent tels des dragons
Ou se calfeutrent, prudents, dans la peau d’Harpagon.

Pour être dans la cour des grands
Il faut être félon
Il n'y a pas de petites gens
Il n'y a que de grands cons !

Tous les fils de Rockefeller ont le vic’, le bâton
Pour dresser leurs rockwellers à tuer des chatons
Profitant des paysans, s’accoudant aux balcons
Médisant et méprisant leurs esclaves féconds.

Pour être dans la cour des grands
Il faut être félon
Il n'y a pas de petites gens
Il n'y a que de grands cons !


          Le 14/11/10.
                           Pascal GERMANAUD