Je t’ai pris’ quelquefois en flag
Devant des seigneurs de la drague
Qui t’ promettaient souvent la bague
Au doigt et en rois de la blague
Moi, je me prenais pour un aigle
Tu sentais bon le pain de seigle
Hélas !
Je t’ai surprise en pleine intrigue
Mangeant à deux la même figue
Je t’ai vue avec un collègue
Boutonneux, farfelu et bègue
S’ crevant les verrues à l’épingle
S’ prenant pour Tarzan dans ta jungle
Moi, je me prenais pour un aigle
Tu sentais bon le pain de seigle
Hélas !
Je t’ai surprise en pleine intrigue
Mangeant à deux la même figue
Je t’ai aperçue, j’étais dingue
Ouvrant la bouche au bout d’un flingue
Un ou deux doigts sur la gâchette
Et jouir en silence, en cachette
Moi, je me prenais pour un aigle
Tu sentais bon le pain de seigle
Hélas !
Je t’ai surprise en pleine intrigue
Mangeant à deux la même figue
J’ t’ai croisée avec des intègres
Des gros qui s ’prenaient pour des maigres
Qui roul’nt en Berline, en Jaguar
Et rient d’ vant Jean-Marie Bigard
Moi, je me prenais pour un aigle
Tu sentais bon le pain de seigle
Hélas !
Je t’ai surprise en pleine intrigue
Mangeant à deux la même figue
Je t’ imagin’ maint’nant sans langue
Grâce au retour d’un boomerang
Je vois ton corps qui s’ tord, qui tangue
S’étouffant avec une mangue
Moi, je me prenais pour un aigle
Tu sentais bon le pain de seigle
Hélas !
Je t’ai surprise en pleine intrigue
Mangeant à deux la même figue
Je t’ imagin’ maint’nant sans langue
Grâce au retour d’un boomerang
Je vois ton corps qui s’ tord, qui tangue
S’étouffant avec une mangue.
Le 30/11/07.
Pascal GERMANAUD
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