Mon prince était tout amour
Et il était cool… au début
Des petits clins d’œil
soutenus
Brillant comme un abat-jour
Un jour mon prince est venu
Il était con comme un balai
C’était l’orgie en son
palais
Surtout lorsqu’il avait bu
De la poésie
noire
Ou du slam
abyssal
Est tirée
cette histoire
Comme témoin
du Mal
Comme les gosses font :
« Na ! »
Il était susceptible en plus
En maître de sa carte à puce
Moi je pensais :
« Ferme-là !
Je ne suis pas un bonus
Fourni dans une tombola
Soumise à toute la smala
En pleurant dans du
Lotus ! »
De la poésie
noire
Ou du slam
abyssal
Est tirée
cette histoire
Comme témoin
du Mal
Mon prince était sans en
rire
Une boîte à ordures, un
cercle
Avec des poings durs en
couvercle
Et comme poignées ses sbires
Comment lui clouer le
bec ?
Je le croyais beau, il est
laid
Et moi, son Elsa Triolet
N’avait point de plan Orsec
De la poésie
noire
Ou du slam
abyssal
Est tirée
cette histoire
Comme témoin
du Mal
Les soirs devenaient si
sombres
En sa présence et celle d’autres
Servant de Cour tels des
apôtres
Que je ne fus plus qu’une
ombre
En souverain, en despote
Quand il posait ses mains
grotesques
Sur mes seins comme sur des
fresques
Je réclamais la capote
De la poésie
noire
Ou du slam
abyssal
Est tirée
cette histoire
Comme témoin
du Mal
Et n’y tenant plus longtemps
Mon prince n’étant plus un
prince
N’étant plus celui dont j’en
pince
Je conquérais un amant
Ce dernier offrait l’amour
Perdu en une autre province
Si bien que mes pensées évincent
Un passé devenu lourd
De la poésie
noire
Ou du slam
abyssal
Est tirée
cette histoire
Comme témoin
du Mal
Je ne pouvais, m’en délivre
Quitter mon prince et riche
éphèbe
Pour un romantique du web
Sans emporter de quoi vivre
Il accepta sans remords
De poser sur son testament
De force, moi et mon amant
Avant de croiser la mort…
Mon prince… Charmant !
De la poésie
noire
Ou du slam
abyssal
Est tirée
cette histoire
Comme témoin
du Mal.
Le 22/06/12.
Pascal GERMANAUD
accepter ses remords c'est déjà un travail en soi
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