Les mots passant de-ci de-là
Je te chante des mots tout doux
Parfois d’autres plutôt tabous
Qui te poussent à sonner le
glas
Tu sais, j’aim’rais tout
mettre à plat
Mais mon cœur est tel du
saindoux
Puis soudain il se sent à
bout
Non, je ne le contrôle pas
Tu me dis
« les copains, d’accord !
Oui mais les
amours d’abord ! »
Je me croyais le
Maître à bord
Je t’adore et
je t’abhorre
Mill’
sabords !
Les mots tournoyant comme
feuilles
Sous ma plume à l’encre
acérée
Comme un corps qu’on a
lacéré
Encore amarré sur l’écueil
Tu sais, j’aimerais qu’il te
cueille
Sans penser, sans
arrièr’-pensée
Comme une rose, une pensée
Ou comme une hôtesse à
l’accueil
Tu me dis
« les copains, d’accord !
Oui mais les
amours d’abord ! »
Je me croyais
le Maître à bord
Je t’adore et
je t’abhorre
Mill’
sabords !
Les mots courants, les mots
usuels
Sont un manque de fantaisie
Les mots d’humour, je les
saisis
Pour me sentir moins
consensuel
Construit, bâti à la truelle
Quand on débarque dans ma
vie
Sans me demander mon avis
On pense que je suis cruel
Tu me dis
« les copains, d’accord !
Oui mais les
amours d’abord ! »
Je me croyais
le Maître à bord
Je t’adore et
je t’abhorre
Mill’
sabords !
Les mots passant dans mes
oreilles
N’ont que le sens de mon
humeur
Et peu importent les rumeurs
Aucun cauch’mar dans mes
sommeils
Tu sais, j’aimerais au
réveil
Te susurrer que je me meurs
Sans toi mais me vienn’nt
des horreurs
Et je te gâche le soleil
Tu me dis
« les copains, d’accord !
Oui mais les
amours d’abord ! »
Je me croyais
le Maître à bord
Je t’adore et
je t’abhorre
Mill’
sabords !
Les mots filant tels des
étoiles
Dans mes noirs carnets de
voyages
Ont fait le vid’, le
nettoyage
A mettre des vents dans les
voiles
Tu sais j’aimerais, sans escales
T’emmener sur mon coquillage
Mais ce serait sans
maquillage
Et aux côtés d’un foutu
squale…
Le 21/01/12.
Pascal GERMANAUD
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