Je n’ai pas su me démerder
Jusqu’alors, en jetant les
dés
Sur un tapis vert, gris,
sans sel
Où trop sale était ma
parcelle
A la vente des cartes
« Chance »
J’ai dû traîner très, très
longtemps
Mais je sais bien qu’en
repartant
Un autre élan mèn’ra la
danse
De la pluie
sombre des années
On voudrait
toujours s’échapper
Passer, en
omettant les doutes
Sans
cicatrices, entre les gouttes !
Du quignon d’ pain au bol de
riz
J’ai mis au parfum ma
conn’rie
Et pour penser à autre chose
Il faut forcer des portes
closes
Je mets le temps mais, peu
importe
L’avenir ne se fera pas
En se retournant sur ses pas
Ni en comptant des feuilles
mortes
De la pluie
sombre des années
On voudrait
toujours s’échapper
Passer, en
omettant les doutes
Sans cicatrices,
entre les gouttes !
Quand le hasard prend le
dessus
On ne sait plus si on a plu
Mais plut à Dieu ou à ses
saints
Il n’a pas plu sur mes
desseins
Je cherche encore, homme
blessé
La route, la vague à mon âme
La note juste dans ma gamme
Une étincelle délaissée
De la pluie
sombre des années
On voudrait
toujours s’échapper
Passer, en
omettant les doutes
Sans
cicatrices, entre les gouttes !
Je n’ai peut-être pas
l’étoffe
D’un Pivot quand on
l’apostrophe
Ni le talent de Baudelaire
Mais j’en ai… du spleen dans
la chair
Je vis d’un rien, quelle
importance !
L’important est de vivre
comme
Un poisson loin de
l’aquarium
Avant le jour de la sentence
De la pluie
sombre des années
On voudrait
toujours s’échapper
Passer, en
omettant les doutes
Sans
cicatrices, entre les gouttes !
Le 4/09/12.
Pascal GERMANAUD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire