La brume
L’amertume
Le noir du
bitume
Dehors
C’est la mort
Malgré le
bruit des corps
Dedans
C’est plus
grand
Enfermé
A jamais
Dedans
J’ me détends
Replié
Oublié
Les râles
La spirale
Haine
viscérale
Dehors
Tout s’endort
Sous la loi du
plus fort
Dedans
J’ me défends
Coups de pieds
J’ai la paix
Dedans
J’ai des dents
Contre vous
Du dégoût
La rue
Les exclus
Le trou d’ la Sécu
Dehors
C’est encore
Si peu de
réconfort
Dedans
Tout est blanc
Vraisemblable
Agréable
Dedans
Je me sens
Protégé
Ménagé
Débâcle
Pas d’ miracle
Les gorges se
raclent
Dehors
Les remords
Abîment le
décor
Dedans
Le beau temps
La symbiose
Vie en rose
Dedans
Un étang
L’arc-en-ciel
Maternel
La foule
Qui roucoule
La folie
défoule
Dehors
C’est un port
Où émergent
les porcs
Dedans
C’est autant
De vie que
C’est visqueux
Dedans
C’est au temps
Où l’on vit
De l’envie
Etudes
Habitudes
Grande
solitude
Dehors
Désaccords
On répond, on
se mord
Dedans
C’est tentant
Ebahi
Sans pays
Dedans
C’est cent ans
Les émois
De neuf mois.
Le 06/03/96.
Pascal GERMANAUD
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