Après les has-been « Chippendales »
Grimée du soir au p’tit
matin
Peintur’s de guerre et fond
de teint
Je danse aux lueurs des
chandelles
Dans l’odeur des
aphrodisiaques
Parfums d’encens et de
gingembre
Je pratique le sort et
chambre
Tous les preux piliers du
zodiaque
On m’appelle La Squaw
D’ la grotte au cabaret
Je me fais calumet
Je ne fais qu’allumer
Qu’allumer les bobos.
Et quand on me dit :
« Squaw, va dis-
Tribuer des bièr’s aux
visag’s pâles ! »
J’attrape mon arc et
j’empale
Celui qui bouge un appendice
Je swingu’ peut-être avec
les loups
Ou même avec les dobermans
A la mod’ de Little Big Man
J’aimerais bien planté les
Sioux
On m’appelle La Squaw
D’ la grotte au cabaret
Je me fais calumet
Je ne fais qu’allumer
Qu’allumer les bobos.
Je me remue le truc en
plumes
Faisant rougir écrivaillons
Tout ce qui porte pavillon
De la villa aux bords
d’écumes
Quand je tortille mes
arrières
Pour éviter les faces à
fesses
Il faut de mes reins la
souplesse
Il faut une âme de guerrière
On m’appelle La Squaw
D’ la grotte au cabaret
Je me fais calumet
Je ne fais qu’allumer
Qu’allumer les bobos.
Et si on me montre du doigt
Ou qu’on me prend pour une
hippie
Je fais visiter mon tipi
Et vous la taille…à
l’iroquois !
Ou bien si on me fait la
gueule
Pour mon mauvais caractèr’
d’Ute
Je réponds :
« Attention la chute
Je suis l’un des… Village
People ! »
On m’appelle La Squaw
D’ la grotte au cabaret
Je me fais calumet
Je ne fais qu’allumer
Qu’allumer les bobos.
Le 22/08/11.
Pascal GERMANAUD
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