Où sont passés les
babas-cool
Aux trente pulls, aux nez
qui coulent ?
Où sont les amours de
jeunesse ?
Je les ai perdus dans la
foule
Foule qui se désintéresse
De son voisin, de sa
détresse
Où sont passés les braves
cloches
Pleins d’espérances pour la
Gauche ?
Où sont les Gavroche
d’antan ?
Je les ai perdus sous la
roche
Roche massive aux yeux
d’argent
Qui se fout bien des braves
gens
Où sont passés les
babas-cool
Aux trente pulls, aux nez
qui coulent ?
Je les ai perdus dans la houle
Où sont passés les braves
cloches
Pleins d’espérances pour la
Gauche ?
Je les ai perdus… ça, c’est
moche !
Où sont passés les ours sans
p’luche
Les Pierr’ Desproges et les
Coluche ?
Où sont les amis de
Jaurès ?
Je les ai revus en autruches
Baissant la tête entre leurs
fesses
N’osant plus aller à
Confesse
Où sont passés les Brel,
Brassens
Aux mots acérés face aux
« Princes » ?
Où sont les espoirs
oniriques ?
Je les ai perdus en province
Tétant le sein d’une
bourrique
Espérant en tirer du fric
Où sont passés les ours sans
p’luche
Les Pierr’ Desproges et les
Coluche ?
Je les ai revus en
baudruches
Où sont passés Ferrat,
Brassens
Le Verbe acéré pour les
« Princes » ?
Je les ai perdus …
qu’on me pince !
Le 4/06/11.
Pascal GERMANAUD
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