Toujours sur les chemins
déserts
Sans courir au nez des
rivières
Je m’assieds et chante des
airs
Du monde d’aujourd’hui,
d’hier
En phase avec la solitude
Je suis immergé dans des
temps
Perdus loin de vos habitudes
Entre la cascade et l’étang
Je suis parti car dans vos
rues
HUMER TUE !
Je suis parti car sous vos
grues
HUMER TUE !
En osmose avec la nature
Proie d’une jungle
indépendante
Je reste candide, immature
Mais Dieu, que la faune est
bandante
Libre aux aléas des saisons
Sèches ou humides, peu
importe
Ma liberté a ses raisons
Qu’aucune luxure n’emporte
Je suis parti car dans vos
rues
HUMER TUE !
Je suis parti car sous vos
grues
HUMER TUE !
En paix avec
l’invraisemblable
Le neck du volcan qui se
couche
Plus ultra et plus admirable
Que les usines, égouts à
bouches
Juché sur un pin baobab
Ou dans les plis d’un
couscoussier
Je m’épanouis comme un nabab
Sans craindre l’ombre d’un
huissier
Je suis parti car dans vos
rues
HUMER TUE !
Je suis parti car sous vos
grues
HUMER TUE !
Avec le ciel et ses nuages
Et la terre et ses
tubercules
Je n’ai plus de rides, plus
d’âge
Je n’ai plus votre air
ridicule
Toujours sur les chemins
déserts
Sans courir au nez des
rivières
Je m’assieds et chante des
airs
Du monde d’aujourd’hui,
d’hier
Je suis parti car dans vos
rues
HUMER TUE !
Je suis parti car sous vos
grues
HUMER TUE !
Le 16/04/12.
Pascal GERMANAUD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire