Auprès de Marie-Antoinette
Plus fort en gueule qu’en
toilette
Je me débats pour faire face
A ses effluves de surface
Le cœur aride, le cœur sec
Elle n’ouvre sa carapace
Que dans le dessein
dégueulasse
De broyer le mien comme un
steak
De Versailles à Varennes
Coupez-lui la tête
Marie-Antoinette
N’est plus une reine
Auprès de Marie-Antoinette
Qui est plus rasoir que
nuisette
Je me défends comme un beau
diable
Dans ses tentacules peu
viables
Le cœur austère, le corps
fier
Elle m’ouvre en grand ses
dédales
M’engouffre sans fair’ de
manières
Pour que j’y perde les
pédales
De Versailles à Varennes
Coupez-lui la tête
Marie-Antoinette
N’est plus une reine
Auprès de Marie-Antoinette
Bien plus émancipée
qu’honnête
Je me soulèv’ mais rien n’y
fait
Le nez plongé dans son
corset
Le cœur battant, le corps
battu
Elle m’entraîne dans sa
perte
En clone de Nosferatu
Je croque dans sa peau offerte
De Versailles à Varennes
Coupez-lui la tête
Marie-Antoinette
N’est plus une reine
Auprès de Marie-Antoinette
Plus gouvernante que
soubrette
Je fais l’affront de mettre
un terme
A nos relations d’épidermes
Le cœur léger, le corps
rockeur
Elle se surprend lâchant
prise
Et je m’en vais sifflant,
moqueur
En marquis, en duc, à ma
guise
De Versailles à Varennes
Coupez-lui la tête
Marie-Antoinette
N’est plus une reine.
Le 23/03/12.
Pascal GERMANAUD
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