Dans mes rêves j’ai vu le
dos fin d’ l’océan
Des musiciens de rue d’ la
Nouvelle-Orléans
Endormi comme un loir j’en
ai eu des frissons
Et des sursauts d’espoir,
hurlant à l’unisson :
« Venez sur mon nuag’,
sur les pluies diluviennes
Il y a des Elfes sag’s qui
s’en vont comme ils viennent
Et nous n’aurons plus d’âg’,
sparadraps sur nos veines
Ni sur nos peines où nage
une flotte divine
Venez dans mon Eden aux ifs
et fleurs sauvages
Il y a des Golden, dolmens
sur les rivages
Où les larmes soudain’s
seront de beaux présages
Larmes de Madeleine et joies
de Ludivine. »
Dans mes rêves j’ai vu le
dos fin d’ l’océan
Des musiciens de rue d’ la
Nouvelle-Orléans
Endormi comme un loir j’en
ai eu des frissons
Et des sursauts d’espoir,
hurlant à l’unisson :
« Voyez dans mon sillon
les enfants qui respirent
L’odeur des papillons, des
faons et des tapirs
Il y a des roupillons qui
valent un Empire
Au rythme des grillons, des
chanteuses magiques
Voyez dans mes délir’s les
douces émotions
Les ailes du désir parsemer
leurs potions
Partager les plaisirs, user
de précautions
Veillez à tout saisir tant
tout est angélique. »
Dans mes rêves j’ai vu le
dos fin d’ l’océan
Des musiciens de rue d’ la
Nouvelle-Orléans
Endormi comme un loir je
suis parti bien loin
Parti en pleine gloir’…qu’il
était bon ce joint !
Le
10/08/11.
Pascal GERMANAUD
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