Je pose l’aéronef
De mes pensées insensées
Sur le tarmac de tes griefs
Pour t’inviter à danser
Et je me fous du temps qui
passe
Entre nos bras, entre nos
jambes
Comme les vents à marée
basse
Ou comme mille feuilles
flambent
Je m’en fous, je suis en
entier
Dans tes douleurs ou ta
sagesse
Et me contente du sentier
Où l’amour floue, où le bât
blesse
Il m’importe peu de savoir
De quoi demain sera mal fait
L’important seul est de
t’avoir
Dans le mensonge où je
m’offrais
A l’aventure
Point de structures
A l’aventure
Point de
structures
Je jette l’éponge humide
Sur le ring de nos duels
Plonge dans des songes
arides
Y mettre mon grain de fiel
Et je me fous des
mastodontes
Des
« blague-à-part » et des « on-dit »
Je prends l’ascenseur qui
remonte
Vers tes doubles-sens
interdits
Entre nous ça dure en
substance
En corps accord horizontal
En diagonale impertinence
Ou verticalité mentale
Il m’importe peu de
connaître
Le psy et ses vicissitudes
Une étoile seule est mon
maître
Ou ma traîtresse mansuétude
A l’aventure
Point de
structures
A l’aventure
Point de
structures
Je galvaude ma conscience
Charmante science-fiction
Et je rôde en toute
insouciance
Sur ta peau sans addiction
J’imagine en toute quiétude
Des horizons plus sulfureux
Ou déraison et hébétude
Nous laisseraient pour
vertueux
Car je me fous des simagrées
Des regards qui nous
dévisagent
Derrière leurs masques marbrés
Dès que l’on est sur leur
passage
Il m’importe peu de sentir
Ces bavardages dans mon dos
Rien ne pourrait me ralentir
Puisque je ne suis qu’un
badaud…
Rien ne pourrait me ralentir
Puisque toi seule est mon
fardeau !
A l’aventure
Point de
structures
A l’aventure
Point de
structures…
Le 13/07/12.
Pascal GERMANAUD
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