Les semaines sont longues et
le cuir chevelu
A joué au ping-pong pour un
gros trou du cul
Courir dans les étag’s sans
« Caméra Café »
Le café est en stag’ dans un
conte de fées
Je balbutie, je jongl’ sous
les pil’s de dossiers
Je me ferai les ongl’s quand
j’aurai le dos scié
Et tous les
vendredis
( Que ce jour
soit béni ! )
Je le dis, le
redis
Amèn’nt au
Paradis
Yes, week-end !
My friend !
Yes, week-end !
My friend !
C’est en catimini, idées
larg’s, jupe courte
Que j’avale à midi… deux, trois
pots de yaourts
Je n’ai pas à me plaindre
comme dit le boss
En Chine ou bien Inde on
exploite les gosses
Je renferme mes larmes en
pensant : « Le crétin
Quand nous prendrons les
armes, il fera son Pétain ! »
Et tous les
vendredis
( Que ce jour
soit béni ! )
Je le dis, le
redis
Amèn’nt au
Paradis
Yes, week-end !
My friend !
Yes, week-end !
My friend !
Abonnée aux pinc’ments de
joues ou bien de fesses
Moi qui n’ai plus le temps
de m’inscrire au fitness
Je rêve impatiemment au jour
où le vieux porc
Couchera grassement dans l’
Guiness des Records
Je rêve aussi au jour où le
Cours de la Bourse
F’ra appel aux secours et
les siennes la course
Et tous les
vendredis
( Que ce jour
soit béni ! )
Je le dis, le
redis
Amèn’nt au
Paradis
Yes, week-end !
My friend !
Yes, week-end !
My friend !
Les semaines se suivent et
toujours se ressemblent
Etre sur le qui-vive, les
genoux qui tremblent
Un pied à l’étrier, l’autre
au talon-aiguille
Le jeudi s’écrier que demain
c’est la quille
Je m’épuise les nerfs pour
que les heur’s se perdent
Dans les limbes, l’enfer de
ce boulot de merde
Et tous les
vendredis
( Que ce jour
soit béni ! )
Je le dis, le
redis
Amèn’nt au
Paradis
Yes, week-end !
My friend !
Yes, week-end !
My friend !
Le 10/01/12.
Pascal GERMANAUD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire