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En alexandrins ou sous la
forme d’iris
Je voudrais, baladin,
devenir un miroir
Où se reflète un brin du
reflet d’Osiris
Et la clarté d’Odin dans mes
fonds de tiroirs
Fous sont tes
yeux
Que du bleu,
du bleu
Un affront à
la mer
En passant
outremer
Fous sont tes
yeux
Audacieux aux
cieux
Une esquive à
l’hiver
Aux rives des
rivières
Les silhouettes dansent sous
les pinceaux de Klein
Et je voudrais un sens à ma
vie sous tes cils
Où se meut en silence un
ange encore enclin
A me donner ma chance en sa
flèche indocile
Fous sont tes
yeux
Que du bleu,
du bleu
Un affront à
la mer
En passant
outremer
Fous sont tes
yeux
Audacieux aux
cieux
Une esquive à
l’hiver
Aux rives des
rivières
En furie ou serein,
dépressif ou charmeur
Je voudrais, cristallin,
désaxer tes regards
Devenir le marin, l’horizon,
le rameur
Le mirage salin traversant
tes égards
Fous sont tes
yeux
Que du bleu,
du bleu
Un affront à
la mer
En passant
outremer
Fous sont tes
yeux
Audacieux aux
cieux
Une esquive à
l’hiver
Aux rives des rivières
De la cime des monts aux
abysses de l’Onde
L’antre de mes démons est de
couleur narquoise
Mais je voudrais au fond de
tes pupilles rondes
Faire un chemin plus long
que le « roi », le « turquoise »
Fous sont tes
yeux
Que du bleu,
du bleu
Un affront à
la mer
En passant
outremer
Fous sont tes
yeux
Audacieux aux
cieux
Une esquive à
l’hiver
Aux rives des
rivières.
Le 24/04/12.
Pascal GERMANAUD
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