L’écho des bécots
Que nous nous faisions jadis
Est devenu mégot
Eperdu dans les coulisses
Un morceau d’ego
Croise encore nos squelettes
Au fond d’un tripot
Devenu fade, obsolète
Je ne reverrai plus les
poumons de ma belle
Ma belle blonde qui a
consumé les miens
Il ne me reste qu’un filtre
comme chandelle
Et le silence d’ores et déjà
fait du bien
Le reste des gestes
Que nous complotions jadis
S’est pris une veste
Entre les doigts de Narcisse
La peste indigeste
A laissé des traces jaunes
Sur mes propos lestes
Et dans mon pharynx aphone
Je ne reverrai plus les
poumons de ma belle
Ma belle blonde qui a
consumé les miens
Il ne me reste qu’un filtre
comme chandelle
Et le silence d’ores et déjà
fait du bien
Le fervent appétit
Que nous nourrissions jadis
Petit à petit
S’est vu rétréci par dix
L’amour s’est enfui
Par la porte de mes vices
Nicot m’a séduit
Quand je n’étais qu’un
novice
Je ne reverrai plus les
poumons de ma belle
Ma belle blonde qui a
consumé les miens
Il ne me reste qu’un filtre
comme chandelle
Et le silence d’ores et déjà
fait du bien
Le « bye-bye »
canaille
Que nous nous disions jadis
Me prend aux entrailles
Entre un Zippo et l’hospice
Pris dans les tenailles
D’une putain d’addiction
A mes funérailles
Les reverrai-je en
action ?
NON !
Je ne reverrai plus les
poumons de ma belle
Ma belle blonde qui a
consumé les miens
Il ne me reste qu’un filtre
comme chandelle
Et le silence d’ores et déjà
fait du bien.
Le 14/04/11.
Pascal GERMANAUD
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