Ne bouge plus, bout de femme
Je voudrais juste
t’approcher
Te séduire sur un rocher
Où le ressac emporte lames
De fond… en comble
j’aimerais
Connaître l’antre de ton âme
La moindre note de tes
gammes
La moindre branche en tes
forêts
Mais tu avances et tu
avances
Comment veux-tu que j’aie ma
chance ?
Mais tu avances et tu
avances
Comment veux-tu que j’aie ma
chance ?
Ne bronche plus,
merveilleuse
Apparition ; je veux toucher
L’ombre à côté de toi,
couchée
Comme une arme mise en veilleuse
Et je voudrais me réveiller
Près de cette chaleur
moelleuse
Aux plumes d’une humeur
soyeuse
Sur une moitié d’oreiller
Mais tu avances et tu
avances
Comment veux-tu que j’aie ma
chance ?
Mais tu avances et tu
avances
Comment veux-tu que j’aie ma
chance ?
Arrête-toi, plus un geste
J’ai le cœur qui bat la
chamade
Je ne suis pas assez nomade
Et j’ai la poursuite
indigeste
Je te jouerais ma sérénade
Si tu posais enfin ta veste
Si tu ne jetais plus le lest
Qui me plombe dans ma panade
Mais tu avances et tu
avances
Comment veux-tu que j’aie ma
chance ?
Mais tu avances et tu
avances
Comment veux-tu que j’aie ma
chance ?
Assieds-toi, belle éphémère
Que je te chante mes envies
Que tu me vois en vrai, en
vie
Avant de rejoindre les mers
Je voudrais des plaisirs
inouïs
Passer une nuit toute
entière
Entre tes courbes nues,
altières
Entre tes bras…évanoui
Mais tu avances et tu
avances
Comment veux-tu que j’aie ma
chance ?
Mais tu avances et tu
avances
Comment veux-tu que j’aie ma
chance ?
Le 6/12/11.
Pascal GERMANAUD
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