S’il faut s’enfermer pour
s’évader
C’est que le monde est
triste dehors
Ou que t’es venue m’offrir
ton corps
Que la vie est un arc à
bander
Sous la couette, faire des
tresses
Et te déplumer,
alouette !
C’est une prouesse antistress
Que de voyager sous ta
couette
S’il faut dormir entre
quatre murs
Pour fuir les affres de
l’extérieur
Vers d’autres aléas et
erreurs
Autant vivre sous les
couvertures
Sous la couette, faire des
tresses
Et te déplumer,
alouette !
C’est une prouesse antistress
Que de voyager sous ta
couette
S’il faut s’aimer en retrait
des fenêtres
Pour éviter les yeux des
voisins
Autant revisiter tes
coussins
Tes seins, ton duvet et
disparaître
Sous la couette et faire des
tresses
Et te déplumer,
alouette !
C’est une prouesse
antistress
Que de voyager sous ta
couette
S’il faut bien cadenasser
les portes
Pour ne pas subir les
catastrophes
Naturelles des deux Bogdanov
Autant que de beaux draps
nous emportent
Sous la couette et faire des
tresses
Et te déplumer, alouette !
C’est une prouesse
antistress
Que de voyager sous ta
couette
S’il faut mourir dans une
prison
Sous le goudron de la
nicotine
Ou la lame d’une guillotine
Ce sera tête sous l’édredon
Sous la couette, faire des
tresses
Et te déplumer,
alouette !
C’est une prouesse
antistress
Que de voyager sous ta
couette.
Le 25/03/11.
Pascal GERMANAUD
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