Dans le couloir du
non-retour
J’ai constaté l’acharnement
Des vautours criards
alentour
Et les drapeaux noirs des
déments
Des visages aigris et pâles
Ont tournoyé dans mes
neurones
Et formaient comme une
spirale
Pour mieux m’aspirer vers
leurs drones
J’emmerde le tunnel
Et la lumière au bout
J’emmerde le tunnel
Et sa lumière blanche
Je finirai en rondelles
En blague de mauvais goût
Le sourire entre quatre
planches
Eparpillés dans ma mémoire
Des éclats d’abus successifs
Font des dégâts incantatoires
Pour me rendre moins
agressif
Accusé de sorcellerie
Enchaîné à d’odieux délires
Mettant fin à mes rêveries
La junte m’immolait sans
rire
J’emmerde le tunnel
Et la lumière au bout
J’emmerde le tunnel
Et sa lumière blanche
Je finirai en rondelles
En blague de mauvais goût
Le sourire entre quatre
planches
Le long des cloisons
virtuelles
Traîné par des sbires sans
âmes
Un silence aigu perpétuel
Me scande de trouver ma
flamme
Mais le boulet des souvenirs
Obstrue mes pensées
positives
Venant de loin sans revenir
Ma carcasse est à la dérive
J’emmerde le tunnel
Et la lumière au bout
J’emmerde le tunnel
Et sa lumière blanche
Je finirai en rondelles
En blague de mauvais goût
Le sourire entre quatre
planches
Face au labyrinthe morbide
Des errants perdus dans les
limbes
Je tente d’atteindre le vide
Cabri cabré, je me regimbe
Il n’y a plus aucun espoir
Pour mes bourreaux, que je
succombe
Je veux m’endormir dans le
noir
Dans le néant des catacombes
J’emmerde le tunnel
Et la lumière au bout
J’emmerde le tunnel
Et sa lumière blanche
Je finirai en rondelles
En blague de mauvais goût
Le sourire entre quatre
planches.
Le 29/07/11.
Pascal GERMANAUD
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