Il était un foie triste dans
l’obscurité
Des tripes d’un artiste en
insécurité
Au fond d’un bouge louche où
toute humanité
Fait insulte à la bouche des
habitués
L’humeur y est sordide en
toute impunité
Il faut dire qu’un vide y
plombe l’unité
Un manque d’empathie et de
sincérité
Même l’ombre en pâtit pour
ne pas se faire tuer
Au cœur de la
cité
Pas de
mendicité
Là où la
vérité
Devient
complexité
Si t’es cette
vérité
De la mort,
t’es l’héritier !
Si t’es cette
vérité
De la mort,
t’es l’héritier !
Au bas des bâtiments
l’habitude est en biais
Bancale en boniments, bardée
de balles aux pieds
Balbutiant en barbant les
bleus et les bérets
« Le képi, c’est
craquant pour les connes à toqués ! »
Il était un foie triste en
cette ébriété
Dans le cœur d’un artiste
épris de variétés
« Black, blanc, beur,
tous chômeurs ; c’est le prix à payer
Pour qui n’a pas chaud
meurt ! »… dans l’esprit des quartiers
Au cœur de la
cité
Pas de
mendicité
Là où la
vérité
Devient
complexité
Si t’es cette
vérité
De la mort,
t’es l’héritier !
Si t’es cette
vérité
De la mort,
t’es l’héritier !
Un souffle s’emmitoufle,
étouffe les friqués
Les pantoufles et moufl’s ne
sont pas à briquer
Du foot et de l’esbrouf’
quand vient le vent frisquet
Suffisent à des Mirouf pour
créer des criquets
Et par ces chants de oufs,
enchanteurs inspirés
Ont chahuté le gnouf et
d’autres destinées
L’important est d’aimer Alex
Ti-Ben-Diémé
Ou le temps de semer une ère
à respirer
Il est un foie en pist’ prêt
à recommencer
Dans les chœurs d’un artiste
enfin récompensé
Des sons et voix venus d’un
coma idyllique
Se sentent reconnus comme un
noyau unique
Au cœur de la
cité
Pas de
simplicité
Là où la
vérité
Devient
complexité
Si t’es cette
vérité
De l’amour,
t’es l’héritier !
Si t’es cette
vérité
De l’amour,
t’es l’héritier !
Le 31/08/11.
Pascal GERMANAUD
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