Je m’en allais un soir de
pluie
Egaré … où m’étais-j’
garé ?
Les pieds nus, sans faire de
bruit
Pour n’ pas réveiller la
tarée !
Que croyait-elle avec ses
griffes ?
M’enfermer longtemps dans sa
cage ?
Une étoile, oui ! Mais
de shérif
Agrippait, ferme, son
corsage !
Je ne laissais
aucune trace
Puisque pieds
nus et sous l’averse
J’avais fugué,
niqué sa race
A la
teigneuse, à la perverse !
Je partais sans me retourner
Dans l’humidité de la bruine
M’offrant ailleurs une
tournée
Courant librement à la ruine
Je le plaignais ce p’tit
merdeux
Avec son nez en saxophone
Je le plaignais ce
malheureux
A qui j’ai vendu mon i-phone
Je ne laissais
aucune trace
Puisque pieds
nus et sous l’averse
J’avais fugué,
niqué sa race
A la
teigneuse, à la perverse !
Je m’en allais un soir
d’orage
Epris d’un doux ricanement
C’est bon de manquer de
courage
Fuir une sourc’
d’emmerdements
Quand je pense qu’elle
aurait pu
M’harnacher aux barreaux du
lit
Pour que je ne la quitte
plus
Que j’obéisse à sa folie
Je ne laissais
aucune trace
Puisque pieds
nus et sous l’averse
J’avais fugué,
niqué sa race
A la
teigneuse, à la perverse !
Une ribambelle d’enfants
Me promettait-elle à
venir !
Mon accord semblait évident
Avec mon droit de ne rien
dire
Ô Dieu du ciel et de la paix
Faites tout pour qu’ell’ me
la foute
Odieuse avec moi elle était
Me privant d’amis et de
foot !
Je ne laissais
aucune trace
Puisque pieds
nus et sous l’averse
J’avais fugué,
niqué sa race
A la
teigneuse, à la perverse !
Le 21/09/11.
Pascal GERMANAUD
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