Je lègue mon corps à
l’absence
Pour sustenter à mon lit
vide
Vide de toute effervescence
Que vous soyez là ou liquide
Car j’ai plusieurs cordes à
mon arc-
En-ciel où reposer mes ailes
D’albatros prêt pour les
embarc-
Adèr’s et vacations
sensuelles
Depuis que
vous n’êtes plus
Que le cadet
de mes soucis
Je vous aime
en dent-de-scie
Car je vous
hais aussi !
Je cède au chantage affectif
N’affectant qu’un alter ego
Le vôtre et je m’en bats les
tifs
Eux-mêmes plus longs qu’
l’embargo
Que vous faites sur mes
excès
De liberté que je m’empresse
De mettre au grand jour et
exprès
Pour celle infirme de la Presse
Depuis que
vous n’êtes plus
Que le cadet
de mes soucis
Je vous aime
en dent-de-scie
Car je vous
hais aussi !
Je file droit si ça me sied
Mes restes iront de travers
L’homme est un loup, un
carnassier
Et je remettrai le couvert
J’ai d’affreus’s affres
quant à vous
Et je n’en démordrai jamais
Tout ce qui est mien est
tabou
C’est à bout d’air que je
m’en vais
Depuis que
vous n’êtes plus
Que le cadet
de mes soucis
Je vous aime
en dent-de-scie
Car je vous
hais aussi !
Je fige le temps d’un adieu
Et vous laisse à vos
sinécures
Car je n’ai cure de vos
dieux
Je pars en manque d’Epicure
Me fixer un but bien
malingre
Même si je n’en ai l’usage
Un but sans plus ni violon
d’Ingres
Aux antipod’s de votre image
Depuis que
vous n’êtes plus
Que le cadet
de mes soucis
Je vous aime
en dent-de-scie
Car je vous
hais aussi !
Le 6/07/11.
Pascal GERMANAUD
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