Dès la petite enfance, il
est un palpitant
Se baignant sans offense,
euphorique, flottant
Sur l’air doux sans remous
des nuages du temps
Aussi tendres et mous qu’un
touriste au printemps
Qu’il est bon
cet air que
Les Maîtres
des visions
Traduiront
comme le
Nimbe des
illusions
Dès les jeunes années, il
est encore enfant
Le cœur instantané, innocent
et bouffant
La vie à pleines dents comme
on crève l’écran
Quand on est plus ardent
qu’un chevalier à cran
Qu’il est bon
ce flair que
Les Maîtres
des visions
Traduiront
comme le
Nimbe des
illusions
Dès les premières armes, il
est ado laissant
Couler le flot des larmes et
de joie et de sang
Les filles sont en fleurs et
les copains présents
Les bonheurs, les malheurs
ne sont pas déplaisants
Qu’il est bon
l’âge que
Les Maîtres
des visions
Traduiront
comme le
Nimbe des
illusions
Dès l’entrée dans la jungle
argentée des puissants
Il a jeté l’épingle à
nourrice en jouissant
Mais le monde est odieux et
il n’est plus lui-même
Et s’écrie : « Ô,
mes dieux, plus personne ne m’aime ! »
Qu’il est dur
l’âge que
Les Maîtres
des raisons
Traduiront tel
feu le
Nimbe des
illusions.
Le 11/05/12.
Pascal GERMANAUD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire