Je ne suis propriétaire
Que de mon âme et conscience
Car partout sur la Terre
On ne se fait confiance
Fini le temps des utopies
Luther King, Mahatma Gandhi
Le monde adult’ nous
estropie
Quand vient celui où l’on
grandit
Soufflé le vent fleurdelisé
Des Seventies en alizées
L’actualité ciselée
A des dagues bien aiguisées
Je ne suis propriétaire
Que de mon âme et conscience
Car partout sur la Terre
On ne se fait confiance
Fini le temps des midinettes
Des amoureux ras les
pâqu’rettes
Le flirt est ancré sur le Net
Enterrant les liaisons
secrètes
Soufflé le vent des
innocents
Dans la chevelur’ des amants
Le quotidien glace le sang
A cent à l’heur’ sans
sentiments
Je ne suis propriétaire
Que de mon âme et conscience
Car partout sur la Terre
On ne se fait confiance
Fini le temps des
« sans soucis »
Des « bonjour »,
« au revoir », « merci »
Aujourd’hui tout est
raccourci
Par « que mange-t-on ce
mois-ci ? »
Soufflé le vent des
« viens chez moi
J’habit’ chez un’ copine à
toi ! »
L’air est pollué d’
« chacun pour soi »
D’ « respire
ailleurs et cach’ ta joie ! »
Je ne suis propriétaire
Que de mon âme et conscience
Car partout sur la Terre
On ne se fait confiance
Fini le temps des « poutous »,
« smack »
De la sieste dans les hamacs
La pensée est un almanach
A s’écraser sur les tarmacs
Soufflé le vent d’ la
création
Les arts de l’imagination
Dans un asocial tourbillon
Désarticulé en brouillon
Je ne suis propriétaire
Que de mon âme et conscience
Car partout sur la Terre
On ne se fait confiance
Fini le temps des utopies
Luther King, Mahatma Gandhi
Le monde adult’ nous
estropie
Quand vient celui où l’on
grandit.
Le 2/04/12.
Pascal GERMANAUD
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