Il ne comprenait pas de son
coin de campagne
Qu’on usait de ce nom pour
partir au combat
De son mât de cocagne aux
seins de sa compagne
Il n’osait entrevoir le
moindre branle-bas
Elle ne savait pas, les
cheveux en bataille
Que sa coupe était pleine de
rage et de haine
Qu’il fallait, sur le champ,
faire front au bétail
Décoiffer au poteau les
terreurs citoyennes
Elles ignoraient tout, les
bombes, les canons
De la chair qui tombait sous
leurs tirs innombrables
En n’étant pas de mèche, en
changeant de surnoms
Ne nous verraient-elles plus
leur tomber sur le râble ?
Le
24/03/11.
Pascal GERMANAUD
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