Je
m’amarre où je me marre
En
pirate, en corsaire
Loin
des villes, des fanfares
Du
fardeau qu’ mon corps serre
Si
je vois au loin un phare
J’ mets
des cordes à ma guitare
J’ m’inserre
J’ m’aère
J’ m’aère.
Je
m’amarre où je me marre
Au
nez de tes estuaires
Tiens
la barre et tintamarre
La
cravate au vestiaire
Je
mets mon pull en mohair
Bien
loin de mes congénères
J’ me
barre
Je
pars
Je
pars
Je
m’amarre où je me marre
Sur
des terres moins austères
Loin
des guerr’s et des bagarres
Et
loin des ministères
C’est
fini le temps des gares
J’ mets
les voiles et je m’égare
En
mer
J’ m’aère
J’ m’aère
Je
m’amarre où je me marre
Sous
l’étoile polaire
Je
côtoie des hommes rares
Des
femmes sans colère
Je
vogue loin des enfers
J’ rends
ses cornes à Lucifer
Victoire
Je
pars
Je
pars
Je
m’amarre où je me marre
Dans
l’antre du mystère
Loin
de tous mes cauchemars
Il
n’y a plus d’éphémère
Je
t’aime mais y’en a marre
Je
repars, je redémarre
Et
j’erre
J’ m’aère
J’ m’aère
Je
m’amarre où je me marre
Dans
des yeux sans frontières
Et
je garde la mémoire
A
bon escient j’espère
Pour
vous narrer mes histoires
J’ mets
des cordes à ma guitare
Pépère
J’ m’aère
J’ m’aère.
Le 29/04/99.
Pascal GERMANAUD
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