Au rythme où roulent les
tambours
Vingt ans passés de
compte-à-r’bours
Après le point de non-retour
Les vautours guett’nt les
alentours
C’est plus possibl’ de fair’
la cible
Tout en jouant l’être
invincible
On rêv’ déjà d’être
invisible
D’avoir un’ retraite
paisible
Le rire a cessé d’être
immense
J’aimerais tant qu’on
recommence
A la vitesse où le temps
passe
On s’achèt’ tous un’ carapace
Un’ fois tout seul l’aigle
vorace
Peut se fair’ maître de sa
race
Tout un chacun baisse les
bras
Pose les armes avant l’ combat
On se dit qu’on est mieux
chez soi
Qu’ c’est pas la pein’ qu’on
s’apitoie
Le chagrin s’est rempli la
panse
J’aimerais tell’ment qu’on y
pense
Au rythme fou de la salsa
Dans un pays où l’art est
roi
Le rire est à l’indépendance
Ce que le corps est à la
danse
Là où l’amour prend sa
semence
J’aimerais bien qu’on
recommence
Au rythme de l’hilarité
J’aimerais bien recommencer.
Le 30/11/86.
Pascal GERMANAUD
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