Une bouffée
d’air pur
Je suis dans
les nuages
Aux cimes des
alpages
Plus de plaie
ne suppure
Je vois de mon
exil
Des points
noirs qui accourent
Ou cherchent
du secours
Je vous vois
dans la ville
Je n’ai plus
rien
Je suis serein
J’ai tout
donné
J’ai pardonné
Une fleur m’a
souri
Je connais mon
aubaine
La coupe était
trop pleine
De fruits, je
me nourris
J’entends de
ma retraite
Les larmes qui
s’écoulent
Le charme qui
s’écroule
J’en entends
qui regrettent
Je n’ai plus
rien
Je suis serein
J’ai tout
laissé
J’étais blessé
Près de moi un
isard
Scrute les
horizons
Et me donne
raison
Au sommet du
hasard
Loin des cités
immondes
J’aperçois ton
minois
« Que
fais-tu là, dis-moi
A la croisée
des mondes ? »
Tu m’as dit: «
Viens
Près des
ravins
Au-d’ ssus des
toits
Je n’ai que
toi. »
Le 05/11/95.
Pascal GERMANAUD
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