Que les vallées s’effacent
Plus rien à la surface
Que les rivièr’s tarissent
Le roseau se hérisse
Que l’aurore devienne
Une âme souterraine
Que la flore s’épuise
Les épines s’aiguisent
Il y aura toujours
Un souffle à mon tambour
Il y aura toujours
Un enfant troubadour
Que l’éclipse culmine
Sur de grands champs de
mines
Que la lumièr’ s’estompe
Et l’univers se rompt
Que l’ozone se couche
Sous le feu des cartouches
Et que le ciel s’éteigne
Derrièr’ des yeux qui
saignent
Il y aura toujours
Une issue de secours
Il y aura toujours
Un enfant dans ma cour
Que les feuilles d’automne
Se ramass’nt en carbone
Que les fruits défendus
Soient à jamais pendus
Que le temps se raccroche
A un passé trop proche
Que les souv’nirs se vendent
Comm’ des morceaux de viande
Il y aura toujours
Un sourire en plein jour
Il y aura toujours
Un enfant de l’amour
Que les portes soient closes
Les étoiles explosent
Que les terres s’immergent
Et les esprits gambergent
Que l’océan immense
S’en régale d’avance
Que les anges trahissent
Leur maître ou le haïssent
Il y aura toujours
Un souffle à mon tambour
Il y aura toujours
Un enfant troubadour.
Le
14/09/92.
Pascal GERMANAUD
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