Quand je rêv’ de vos goûts
de chiottes
Je me réveill’ la vessie
pleine
J’ai les neuron’s qui se
dépiautent
Mes idées ont mauvaise
haleine
J’ fais des courbettes à la
police
Je pense aux dépenses à
tue-tête
Je vous offre des fleurs de
lys
Et comm’ tout le mond’, je m’endette
Je laisse courir les on-dit
Quand on voit le coût de vos
robes
Vos frous-frous, vos
salmigondis
Et dir’ que c’est moi que
l’on snobe
Quand je rêv’ de vos goûts
de chiottes
Je me réveill’ la vessie
pleine
J’ai les neuron’s qui se
dépiautent
Mes idées ont mauvaise
haleine
J’ fais du shopping, portant
vos sacs
Avec les yeux sur des
valises
Qui cherchent tous les
culs-de-sacs
Espérant qu’on nous dévalise
Emerveillée face à du kitsch
Avec vos amies habitées
Vous restez coite pour un
speech
Les pupilles exorbitées
Quand je rêv’ de vos goûts
de chiottes
Je me réveill’ la vessie
pleine
J’ai les neuron’s qui se
dépiautent
Mes idées ont mauvaise
haleine
Du rouge aux ongles et aux
lèvres
Pour montrer que je suis
verni
De vous voir à devenir
chèvre
Devant cet étalage ovni
Une seule pensée m’obsède
Et me fait violence
aujourd’hui
Quand m’en retournerai-je au
bled
Me prélasser dans le
cambouis ?
Quand je rêv’ de vos goûts
de chiottes
Je me réveill’ la vessie
pleine
J’ai les neuron’s qui se
dépiautent
Mes idées ont mauvaise
haleine
Quand reverrai-je l’âme-sœur
Que j’ai connue devant la Fnac
Et qui lisait
« L’arrache-cœur »
En sirotant du
Shweppes-cognac ?
Quand revivrai-je le quart
d’heure
Où vous m’aviez tendu la
main
Pour la poser sur vos
rondeurs
Sans en oublier en
chemin ?
Mais…
Quand je rêv’ de vos goûts
de chiottes
Je me réveill’ la vessie
pleine
J’ai les neuron’s qui se
dépiautent
Mes idées ont mauvaise
haleine.
Le
6/07/11.
Pascal GERMANAUD
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