Nés dans la dorure et le
luxe
Ils se prennent pour des
étoiles
Des fils de Castor et Pollux
Des Dieux vivants et
intouchables
A leurs côtés des Agrippine
Font du profit, tissent
leurs toiles
Sans faire cas de La Machine
Brisant les reins des Misérables
Les hommes et les femmes
Responsables de nos drames
Ont tout à regretter
Sont sur un pied d’égalité
S’il faut sauver l’humanité
Il faut dire au seul maître
à bord
« Les enfants
d’abord ! »
Héritiers d’un ego sans
bornes
Ou despotes autodidactes
Ils surveillent les berges
mornes
Pour évincer l’indésirable
Derrière eux des épouses
cachent
Pour garder leurs Diktats
intacts
Des vérités qui feraient
tache
Aux yeux naïfs des
Misérables
Les hommes et les femmes
Responsables de nos drames
Ont tout à regretter
Sont sur un pied d’égalité
S’il faut sauver l’humanité
Il faut dire au seul maître
à bord
« Les enfants
d’abord ! »
Formatés dans ce fol esprit
La descendance nonchalante
Invoque quel que soit le prix
Le droit de régner à la
table
Et celles qui leur font du
charme
Ne sont pas rien moins
qu’effrayantes
S’occupent d’acquérir les
armes
Qui foudroieront les
Misérables
Les hommes et les femmes
Responsables de nos drames
Ont tout à regretter
Sont sur un pied d’égalité
S’il faut sauver l’humanité
Il faut dire au seul maître
à bord
« Les enfants
d’abord ! »
Obnubilés par leurs
richesses
Et leurs statuts de mégalos
Poussés par de vieilles
pècheresses
Ils font un pacte avec le
Diable
Engendrés par ce dur mélange
De futurs monstres ont éclos
Pour terrasser les gueules
d’anges
Issus du lot des Misérables
Les hommes et les femmes
Responsables de nos drames
Ont tout à regretter
Sont sur un pied d’égalité
S’il faut sauver l’humanité
Il faut dire au seul maître
à bord
« Les enfants
d’abord ! »
Le 23/04/11.
Pascal GERMANAUD
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