L’empathie, ça fait chier
Car je souffre avec vous
J’ voudrais mettre les pieds
Dans un bain à remous
Laisser couler, laisser
aller
Les jours tranquilles au fil
de l’eau
Sur une île, sans ouïr
chialer
Les romantiqu’s et les
prolos
Baigner mon corps nu dans
les ondes
Et me soumettre longuement
Au vague optimisme d’un
monde
Qui manque souvent
d’arguments
L’empathie, ça fait chier
Car je souffre avec vous
J’ voudrais mettre les pieds
Dans un bain à remous
Voguer serein au
compte-gouttes
Sans enrhumer, sur le rivage
La flore éclose d’un mois
d’août
Et les sourir’s sur mon
visage
Ressentir l’iode en liberté
Un soleil clément sur ma
nuque
Retrouver une puberté
A faire vieillir les
trouducs
L’empathie, ça fait chier
Car je souffre avec vous
J’ voudrais mettre les pieds
Dans un bain à remous
Ramer, cramer sur la grand’
bleue
Sans soucis, filer à
l’anglaise
En solitair’, c’est fabuleux
L’âme légère, enjouée, à
l’aise
…
Chercher la rencontre
opportune
Avec ses craintes, ses
problèmes
Quitter, c’est con, le clair
de lune
Et pleurer pour celle qu’on
aime
L’empathie, ça fait chier
Car je souffre avec vous
Mais aimer, c’est le pied
Je suis faible…
j’avoue !
Le 17/01/12.
Pascal GERMANAUD
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