Où es-tu, petite caille au
buste de porcelaine ?
Je te choierai dans les
maill’s de mon vieillot pull en laine
Tu t’échappes en ce tunnel
où les fantômes somnolent
Mais ell’ ne t’opportune,
ell’, la main qui sent ton envol
Amour perdu dans le
labyrinthe d’hier
Je ne sais plus comment
attraper ta lumière
Et sur mon âme
A la dérive et sombre
L’espoir se trame
J’entends marcher ton ombre…
L’espoir se trame
J’entends
marcher ton ombre…
J’entends
marcher ton ombre…
Où vas-tu, ma toute belle,
aussi loin dans les bas-fonds ?
Tu sais, j’ai un’ ribambell’
de câlins dans mes chansons
La fatigue aussi me mine au
cœur des cités-dortoirs
Où pour dormir on chemin’
les yeux clos sur le trottoir
Flamme fatale aux lourdes
jambes et au long cours
Dans les dédales obscurcis
du contre-jour
Il y a tes traces
Affrontant la pénombre
L’état de grâce
J’entends marcher ton ombre…
L’état de grâce
J’entends
marcher ton ombre…
J’entends
marcher ton ombre…
Où cours-tu, tendre sylphide
aux révérences acerbes ?
Ton attirance est si
vid’ ; le monde te fout la gerbe
Je te promets qu’il me rest’,
dans ma boîte de Pandore
Une pensée, un Everest où je
s’rai ton labrador
Môme égarée aux confins de
l’ennui de soi
Ralentiras-tu ? Dans ta
course au désarroi
Derrièr’ tes pas
J’efface les décombres
N’abdique pas !
J’entends marcher ton ombre…
N’abdique pas !
J’entends
marcher ton ombre…
J’entends
marcher ton ombre…
Où fuis-tu, pauvre gamine
aux cent mille cicatrices ?
Je crèverai la vermine et
les ronces des matrices
J’aurai la peau de tes maux
si tu me laisses une chance
J’ôterai tous les grumeaux
qui te rendent la vie rance
Muse écorchée dans la jungle
cataclysmique
J’ai du bonheur pour toi,
j’en connais la musique
Il y a des chants
Qui vibrent quand tu sombres
Et souviens-t-en !
J’entends marcher ton ombre…
Et souviens-t-en !
J’entends
marcher ton ombre…
TU ES VIVANTE !
Le 14/11/11.
Pascal GERMANAUD
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