De
cette ville qui me cloître
Il
est temps, fiston, que je parte
Pour
devenir poète ou pâtre
Avoir
en main les bonnes cartes
Je
te laisse mais il n’y a pas maldonne
Ne
crois surtout pas que je t’abandonne
Je
reviendrai sourire aux lèvres
Avec
mes chansons et mes chèvres
Je
reviendrai sourire aux lèvres
Avec
mes chansons et mes lièvres
Je
rêve de te rendre heureux
Je
rêve un peu mais je le peux.
Cette
existence est trop morose
Il
est temps, fiston, que j’explose
Pour
être quelqu’un, quelque chose
Il
faut ouvrir les portes closes
Je
te laisse mais je te téléphone
Ne
crois surtout pas que je t’abandonne
Je
reviendrai content de vivre
Avec
mes chansons et mes livres
Je
reviendrai content de vivre
Avec
mes chansons et mes vivres
Je
rêve de te rendre heureux
Je
fais un voeu et je le veux.
De
cette vie d’ vieux qui m’embête
Il
est temps, fiston, que je mette
Le
holà à mes maux de tête
Il
est temps, fiston, que j’arrête
Je
te laisse mais qu’on me le pardonne
Ne
crois surtout pas que je t’abandonne
Je
reviendrai si tu me crois
Avec
mes chansons et ma croix
Je
reviendrai si tu me crois
Avec
mes blagues de surcroît
Je
rêve de te rendre heureux
Mon
bonhomme mais qui dit mieux.
Loin
de cett’ cité moribonde
Il
est temps, fiston, d’ voir le monde
Il
est temps que je vagabonde
Que
je vois si la Terre
est ronde
Je
te laisse mais que ta mère est bonne
Ne
crois surtout pas que j’ vous abandonne
Je
reviendrai sourire aux lèvres
Avec
mes chansons et mes rêves
Je
reviendrai sourire aux lèvres
Avec
mes chansons et mes rêves
J’en
ai la fièvre d’un peureux
Mais
pour vous deux, j’ veux être heureux.
Le
02/03/99.
Pascal GERMANAUD