Ô belle amie tu déambules
Dans cette vill’ changée en
bulle
Où pas un chat ne te
bouscule
Au crépuscule
Ô belle amie le long des
murs
Pas une oreille ni murmure
La nuit gomme les matricules
Quand les fous dorment en
famille
Tu sors enfin de ta coquille
Au crépuscule
Ô belle amie de rue en rue
Dans le silence, tu te rues
Silence d’or sans véhicules
Au crépuscule
Ô belle amie telle une Muse
Tu goûtes aux rêves, tu
t’amuses
Loin des regards et des
calculs
Quand les folles se démaquillent
Tu sors enfin de ta coquille
Au crépuscule
Ô belle amie tes yeux
s’allument
Nul ne te vole dans les
plumes
C’est un désert qui
s’articule
Au crépuscule
Ô belle amie la solitude
Te redonne un peu d’altitude
Au-delà d’un mond’ qui
bascule
Quand les fous sont derrièr’
leurs grilles
Tu sors enfin de ta coquille
Au crépuscule
Ô belle amie finie la lutte
Quand disparaissent les
volutes
Les gaz impurs qui
t’émasculent
Quand les fous dorment en
famille
Tu sors enfin de ta
coquille.
Le 05/12/93.
Pascal GERMANAUD
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