Je peux battre en retrait’
sans pousser les barrièr’s
Ma vision est abstrait’
quand j’me penche en arrière
Je n’ai plus de
requêt’ ; j’ peux poser mon derrière
Car à mon âge je préfère
Les pieds et la tête en
l’air
Au rythme des rocking-chairs
Le « régime » est
un leurr’ qui cache La Misère
L’Euro est d’un’ pâleur à
blanchir les blazers
La jeunesse est en pleurs et
je suis solidaire
Et des chemis’s à fleurs…et
du son des « Fender »
Mais à mon âge je préfère
Les pieds et la tête en
l’air
Au rythme des rocking-chairs
C’est la fin de la bringu’,
des « Kro » et des « Kanter »
J’ai déposé mes fringu’s en
haut des étagères
D’autres, pour moi,
bourlingu’nt ; cachés dans les fougères
Le Maquis et les
flingu’s ; on oublie, on enterre
Car à mon âge je préfère
Les pieds et la tête en
l’air
Au rythme des rocking-chairs
Sans porter l’uniform’ mais
sur le pied de guerre
Pour éviter la Norm ’, les erreurs de naguère
La jeunesse prend form’ sous
la même bannière
Contre d’autres réformes et
d’une autre manière
Mais à mon âge je préfère
Les pieds et la tête en
l’air
Au rythme des
rocking-chairs.
Le 2/10/10.
Pascal GERMANAUD
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