Le ciel azur se jette
Au-dessus de nos têtes
Tout un siècle s’avance
Pour fair’ la révérence
Tous les miroirs projettent
D’étranges silhouettes
Les nuits noires nous
lancent
Des lueurs, des silences
La mer inépuisable
Nous conte quelques fables
Comme ell’, comme le sable
Tu m’es indispensable
La sérénité veille
Sur l’ombre du sommeil
Le flux crache l’écume
Dans le flou de la brume
La lune pleine essaye
De fair’ place au soleil
Les lèvres se parfument
Aux couleurs de l’agrume
La mer inépuisable
Nous conte quelques fables
Comm’ le sel et le sable
Tu m’es indispensable
Les nuages soulèvent
Des déesses de rêve
Des anges et des archanges
Des cigogn’s, des mésanges
Tous les Adam et Eve
Se promèn’nt sur la grève
Point de hain’, point de
fange
Les amours se mélangent
La mer inépuisable
Nous conte quelques fables
Comme les flots, le sable
Tu m’es indispensable
De réels sentiments
Err’nt sur les continents
Et se gliss’nt quoi qu’on
dise
Jusque sur la Banquise
Les blessures d’antan
N’ont plus le goût du sang
Le temps flirte à sa guise
Avec nos matièr’s grises
La mer inépuisable
Nous conte quelques fables
Comme l’eau et le sable
Tu m’es indispensable.
Le
3/12/92.
Pascal GERMANAUD
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