Ce soir je n’ai plus d’ailes
Plus d’âme à survoler
Quelqu’un s’est épris d’elle
Mon image est voilée
Ce soir tout m’exaspère
Et mes phalanges se
démembrent
J’ai perdu tous mes
caractères
Sous la poussière de ma
chambre
La nuit a
soulevé
La plume de
mes créations
Quelqu’un a
enlevé
Ma Muse, mon
inspiration
Ce soir je n’ai plus d’encre
Couchée sur le papier
Quelqu’un a jeté l’ancre
Sur une autre jetée
Et ce soir tout m’échappe
Des doigts engourdis me
trahissent
J’ai l’imaginaire à la
trappe
Et la « merditude »
complice
La nuit a
soulevé
La plume de
mes créations
Quelqu’un a
enlevé
Ma Muse, mon
inspiration
Ce soir je n’ai plus soif
De mots élucidés
Car quelqu’un me décoiffe
Au poteau des idées
Ce soir tout est béant
Dans l’impuissance de ma
veine
Il n’y a que reflet du néant
Dans un miroir aux lueurs
vaines
La nuit a
soulevé
La plume de
mes créations
Quelqu’un a
enlevé
Ma Muse, mon
inspiration
Ce soir je n’ai plus faim
De verve quotidienne
Quelqu’un a écrit
« FIN »
Sur une histoire ancienne
Ce soir tout s’est éteint
J’ai laissé filer
l’étincelle
La pointe d’un crayon, d’un
sein
Qui nourrissait mon don du
ciel
La nuit a
soulevé
La plume de
mes créations
Quelqu’un a
enlevé
Ma Muse, mon
inspiration.
Le 30/04/12.
Pascal GERMANAUD
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