J’arbore un Rock’n’roll
Vers des plis bien complices
Où coulent profit’roles
A flots dans tes coulisses
Je roule dans ton lit
Sans penser, sans malice
Je bois jusqu’à la lie
Ta croupe, ton calice
Et peu importe d’où l’on
vient
On a du sang rouge en commun
Quand je joue
du piano
Sur le noir de
ta peau
Je deviens
ambidextre
Quand je sens
le tempo
Onduler sous
ta peau
Je suis le chef d’orchestre
Et peu importe
d’où l’on vient
On a du sang
rouge en commun
Je m’écoule en rampant
Comme serpent se glisse
Te touche en noir et blanc
Mélangeant nos murs lisses
Murmurant sur tes pans
Qui sentent la réglisse
Que c’est bon quand c’est
lent
Le rythme gris métis
Et peu importe d’où l’on
vient
On a du sang rouge en commun
Quand je joue
du piano
Sur le noir de
ta peau
Je deviens
ambidextre
Quand je sens
le tempo
Onduler sous
ta peau
Je suis le
chef d’orchestre
Et peu importe
d’où l’on vient
On a du sang
rouge en commun
Du bout de mes doigts roses
Je roule avec délice
Des « si », des
« la » en prose
Sur tes fesses, tes cuisses
Je m’adapte à tes pauses
Je t’aime où je m’immisce
Me servant de la Chose
Comme d’un couteau suisse
Et peu importe d’où l’on
vient
On a du sang rouge en commun
Quand je joue
du piano
Sur le noir de
ta peau
Je deviens
ambidextre
Quand je sens
le tempo
Onduler sous
ta peau
Je suis le
chef d’orchestre
Et peu importe
d’où l’on vient
On a du sang
rouge en commun
Je mixe les musiques
Amertumes et épices
Des chaleurs de l’Afrique
Au glacial Manneken-pis
Pour l’osmose idyllique
De nos chairs d’artifices
Créant toute une clique
De filles et de fils
Un’ colonie
De petits gris
Et peu importe d’où ils
viennent
Ils ont du sans roug’ dans
les veines…
Et peu importe d’où ils
viennent
Ils ont du sans roug’ dans
les veines.
Le 19/07/11.
Pascal GERMANAUD
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