Se faufile un mauvais coton
A perpète je pense à toi
J’en ai retenues des leçons
Mais je suis de mauvaise foi
Quand je pense à toi
Quand je pense à toi
Un blues a mis
son grain de sel
Dans le ramdam
de mes parois
T’as dans les
yeux cette étincelle
Mon tendre
désarroi
Se muent les mots en maux de
trop
Quand je deviens un
rabat-joie
Un fanfaron ou un escroc
Prêt à tout et n’importe
quoi
Quand je pense à toi
Quand je pense à toi
Un blues a mis
son grain de sel
Dans le ramdam
de mes parois
T’as dans les
yeux cette étincelle
Mon tendre
désarroi
Se coupe au couteau
l’épaisseur
De la brume entre nous,
parfois
Mais n’étant pas un
connaisseur
J’ me laisse guider par ta
voix
Quand je pense à toi
Quand je pense à toi
Un blues a mis
son grain de sel
Dans le ramdam
de mes parois
T’as dans les
yeux cette étincelle
Mon tendre
désarroi
S’avale la ciguë amère
Quand mon cœur bat comme un
beffroi
En déplaise à Dieu, à ma
mère
Ca me réchauffe quand j’ai
froid
Quand je pense à toi
Quand je pense à toi
Un blues a mis
son grain de sel
Dans le ramdam
de mes parois
T’as dans les
yeux cette étincelle
Mon tendre
désarroi
Flanche la mémoire agressive
Plus rancunière qu’aux abois
J’en ai mélangées des
lessives
Et coupées des langues de
bois
En pensant à moi
En pensant à moi
Et pourtant…
Un blues a mis
son grain de sel
Dans le ramdam
de mes parois
T’as dans les
yeux cette étincelle
Mon tendre
désarroi !
Le 11/12/12.
Pascal GERMANAUD
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