Il pleut, il flotte
C’est la faute à la marmotte
Bunny chez les
bœufs-carottes
Et bébé rong’ ses menottes
C’est le grand n’importe
quoi
Le Monde a tourné les talons
L’aiguille affich’
vingt-cinq heur’s trois
L’hélium a fini au ballon
Il pleut des cordes
De l’eau la vase déborde
Les chevill’s enflent et se
tordent
De rir’, sans miséricorde
C’est le grand n’importe
quoi
Le Monde est parti en
sucette
A l’anis voire à l’anisette
Les chiens errants sont aux
abois
« Robin Des
Villes » joue aux fléchettes
Sur un portrait d’Andy
Warhol
Alic’ s’adonne à la machette
Dans le jardin d’ Lewis
Carroll
Il pleut, il grêle
C’est la fête à la
sauterelle
Cat Woman évit’ les
querelles
Et préfèr’ dev’nir
maquerelle
C’est le grand n’importe
quoi
C’est le gâteau sur la
cerise
Le Monde a piqué une crise
Economique ou bien de Foi
Il pleut, il rouille
Les santés de fer
dérouillent
Johnny a l’idée qui s’
brouille
La retraite fout la trouille
C’est le grand n’importe
quoi
Au Sénat comme au Vatican
Au Pôl’ Nord comme au Pôle
Emploi
Et partout choit le mauvais
temps
Il pleut, il tombe
Des amas d’os et des bombes
Humaines parties en trombe
Comme « Cent Milles
Colombes ».
C’est le grand n’importe
quoi
Au Sénat comme au Vatican
Au Pôl’ Nord comme au Pôle
Emploi
Et partout choit le mauvais
temps.
Le 12/10/10.
Pascal GERMANAUD
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