A la terrasse des Cafés
De table en chaise,
nonchalant
Il est assis, le balafré
Les yeux plongés dans son
allant
Il part
N’ayant pas les bras de
Morphée
Insomniaque jusqu’à la
niaque
Pour s’endormir, le balafré
S’enfile douze ou treiz’ cognac
Au bar
Mais personne
n’aura sa peau
Au balafré
Elle est plus
dur’ que les tripots
Il ne cesse de maugréer
Dans sa barbe de quinze
jours
Il est bourru, le balafré
Bourru, bourré de trop
d’amours
Perdues
Sous une épée de Damoclès
Il pointe sa plume, sa fée
Sur une nappe où il délaisse
Quelques mots-clefs, le
balafré
Son jus
Mais personne
n’aura sa peau
Au balafré
Elle est plus
dur’ que les tripots
Pas un n’oserait le coffrer
Ni l’approcher de moins d’un
mètre
Même la guêp’, prête à
piquer
Pas foll’, ne le prendrait
en traître
Alors
Bien concentré, le balafré
Sur le zinc injecte ses
affres
Ecrit ses quatre vérités
A l’intérieur sont les
balafres
Et l’or
Non, personne
n’aura sa peau
Au balafré
Elle est plus
dur’ que les tripots.
Le 23/01/12.
Pascal GERMANAUD
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