Au hasard d’un motel
Des néons d’une enseigne
On se pleure, on se saigne
En communs des mortels
Moi mufle, toi la teigne
Dans l’immense bordel
Nous ne sommes modèles
Que des yeux qui s’éteignent
Peu importe le
jour
Qu’importe le
matin
Je perdrai mon
latin
Pour quelques
mots d’amour
En l’absence de soie
De satin et dentelles
On se plaint, se querelle
En méfiance de soi
Moi méchant, toi le fiel
Dans le grand désarroi
Je ne suis pas un roi
Et tu n’es pas fidèle
Peu importe le
jour
Qu’importe le
matin
Je perdrai mon
latin
Pour quelques
mots d’amour
En surface, en substance
En chair ou en oss’ments
Moi j’omets, toi tu mens
Mais quelle
différence ?
On part dans tous les sens
Du sol au firmament
On se noie fermement
Aux confins des silences
Peu importe le
jour
Qu’importe le
matin
Je perdrai mon
latin
Pour quelques
mots d’amour
A l’assaut des rumeurs
A l’écoute des scoops
On s’éloigne, on se loupe
Otages des humeurs
Moi je mords, toi tu meurs
D’envie qu’on me les coupe
Et c’est le vent en poupe
Qu’on se rentre les cœurs
Peu importe le
jour
Qu’importe le
matin
Je perdrai mon
latin
Pour quelques
mots d’amour
Le 26/03/12.
Pascal GERMANAUD
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