Quand les feuilles
frissonnent enveloppées par le vent
Quand il n’y a plus personne
face au soleil levant
L’ermite se sent libre
Retrouvant l’équilibre
L’ermite se sent libre
Retrouvant l’équilibre
Quand l’aube se dessine aux
crêtes des montagnes
Aux cimes des collines, au
hasard des campagnes
L’ermite se rend libre
Respirant l’équilibre
L’ermite se rend libre
Respirant l’équilibre
Quand les fraises sauvag’s,
les baies et les roseaux
Se croisent aux rivag’s,
zélés comm’ des oiseaux
L’ermite se sent libre
Revivant l’équilibre
L’ermite se sent libre
Revivant l’équilibre
Mais lorsque devant lui,
tout n’est plus que décombres
Tout n’est que ruines et
bruit courant dans la pénombre
L’ermite se sent seul
En ces temps casse-gueule
L’ermite se sent seul
En ces temps casse-gueule
Lorsque les jours néfast’s
dévastent les cultures
Que l’espoir est moins vast’
qu’un champ de sépultures
L’ermite se sent seul
Evitant son linceul
L’ermite se sent seul
Evitant son linceul
Lorsqu’un air de nausée ose
au petit matin
Déranger la rosée en
souliers de catin
L’ermite se sent seul
En ces temps casse-gueule
L’ermite se sent seul
En ces temps casse-gueule.
Le
3/03/11.
Pascal GERMANAUD
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