Les fourmis ont quitté nos
jambes
Pour aller prendr’ leur pied
Avec les cigales qui
flambent
Au nez des estropiés
Les sardines ont quitté les
« huiles »
Pour sécher les morues
Et mener une vie sans tuiles
Tranquill’, loin de nos rues
Les poul’s ont des poneys
qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.
Les parasites inféconds
Ont adopté, sereins
Des chrysalides sans cocon
En devenant parrains
Les éléphants mangent du lion
A défaut de gazelles
Qui, elles, gagnent des
millions
Fardées en demoiselles
Les poul’s ont des poneys
qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.
Les requins-marteaux nous
assomment
Prêchant la non-violence
Avant d’aller piquer un
somme
Faisant vœu de silence
Les canards se traîn’nt au
café
Le bec dans le Porto
Et jouent au poker sans
piaffer
Entourés de tourteaux
Les poul’s ont des poneys
qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.
Les tortues ont bouffé du
lièvre
Laissant leurs carapaces
Aux ornithorynques et aux
chèvres
Qui s’en font des godasses
Les hérissons piquent…du nez
Après un whisky-glace
Et les escargots, mal lunés
Bavent ; c’est dégueulasse !
Les poul’s ont des poneys
qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du monde.
Les brebis du Pays de Galles
Soldent sans lendemains
Du caïman et du crotale
En version sacs à main
Aussi les hyènes pas
bégueules
Se rient à tour de rôle
Des reptiles fermant leurs
gueules
Un fusil sur l’épaule
Les poul’s ont des poneys
qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du
monde.
Les girafes ont tiré un cou
Transperçant les nuages
Pour voir si au septième
trou
La couch’ d’ozon’ dégage
Et les iules en chefs
d’orchestres
Creusent dans les entrailles
Du noyau, de la croût’
terrestre
Pour y trouver la faille
Les poul’s ont des poneys
qui pondent
Etant passées du coq à l’âne
Et Noé se fait la banane
En attendant la fin du
monde.
Le 28/05/11.
Pascal GERMANAUD
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