Lorsque j’exulte
J’ te catapulte
Jusqu’à Acapulco
Lorsque j’ suis chaud
J’ t’englue, j’ t’englue
Jusqu’à Honolulu
Lorsque je fane
J’ te sarbacane
Jusqu’à Azerbaïdjan
Et au printemps
J’ te cloue, j’ te cloue
Jusque vers Tombouctou
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon rire, et de mon
rire
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon sourire moqueur
Lorsque je saigne
Mes yeux s’éteignent
Jusqu’à Sarajevo
Rien de nouveau
J’ m’envoie, j’ m’envoie
Jusqu’en Haute-Savoie
Lorsque tu triches
J’ te pied de biche
Au moins jusqu’à Maastricht
Si tu t’en fiches
J’ te clef anglaise
Dans le Péloponnèse
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon rire, et de mon
rire
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon sourire moqueur
Si tu recules
Je te strangule
Jusqu’aux Galapagos
Je mets la sauce
Je te désosse
Jusque vers Saragosse
Lorsque tu craques
Je te matraque
Jusque vers Cracovie
Lorsque tu ris
Je te charcute
Dans l’ Niagara tu chutes
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon rire, et de mon
rire
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon sourire moqueur
Lorsque tu erres
J’ te revolver
Jusqu’à Moscou, Bangkok
Quand tu débloques
Je te mitraille
Vers Bangui ou Shanghai
Lorsque tu t’ mines
J’ te barre à mine
Jusqu’au Massachusetts
Je te machette
Je te lanc’-pierres
Jusqu’à ton cimetière
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon rire, et de mon
rire
Tout dépend de mes humeurs
Et de mon sourire moqueur.
Le 11/06/95.
Pascal GERMANAUD
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