Je vois, j’assume et je
constate
Que ma nausée est justifiée
Là-haut, on se tir’ dans les
pattes
En dessous, on est arrosé
On m’avait dit de me méfier
Des grands de ce monde à
cravates
Moi qui croyais me reposer
Je ressors mes braies de
pirate
Je n’ai pas la littérature
infuse
Mais putain que j’aim’
lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes
indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation
J’entends, j’observe et je
m’éclate
La tête contre le muret
Il n’a pas de répons’,
Pilate
A mes questions, à mes
regrets
On m’avait dit : « A gauche, soit !
Mais il faut rester aux
aguets ! »
Je m’aperçois que sur la
droite
On n’a pas taxé le magret
Je n’ai pas la littérature
infuse
Mais putain que j’aim’
lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes
indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation
Je n’ai pas la foi qui me
gratte
Un poil vexé par mes aînés
Qui se revendiqu’nt
diplomates
Et qui ont tout à y rogner
On m’avait dit :
« Fais pas ta chatte
Sur un toit déjà bien brûlé
Ils te plongeraient dans
l’Euphrate
Et tu t’es bien assez
mouillé ! »
Je n’ai pas la littérature
infuse
Mais putain que j’aim’
lorsque les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes
indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation
Les langues de bois à queue
plate
N’ont qu’à rajouter un faux
nez
Pour faire aussi clown
démocrate
Que je suis l’anse du panier
C’est quelqu’un qui m’a
dit : « Socrate
Tu n’es et ne seras jamais !
Tu te bris’rais les
omoplates
Tu le sais ! » Je
le savais mais
Mais mêm’ sans avoir la
culture infuse
Putain que j’aime lorsque
les mots fusent
M’amusent, abus’nt de mes
indigestions
Dues aux vulgarités
La malhonnêteté
Des buses de la Nation.
Le 5/11/11.
Pascal GERMANAUD
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