J’ai campé dans des lieux
sauvages
J’ai décampé aussi vite
Qu’on peut prendre la fuite
Comme un oiseau de passage
Respecter la nature et
partir ailleurs
Pour ne pas que l’habitude
N’atteigne ma solitude
Et mes rêves les meilleurs
Une seule question me brûle
la cervelle
« Les Poètes du futur
auront-ils des ailes ? »
J’ai rompu « Le serment
d’hypocrite »
Qu’on inculque aux enfants
Pour aller aux devants
Des aberrations prescrites
Faire perdurer le second
souffle
Sans nul souffre-douleur
M’abandonner sans leurre
Sans le confort de vos
pantoufles
Une seule question me brûle
la cervelle
« Les Poètes du futur
auront-ils des ailes ? »
J’ai troqué mes disques durs
Et ma carte mémoire
Contre les fruits du hasard
Et des mélodies d’aventures
Croiser en ch’min des magiciennes
Des Barjavel et des Verne
A en oublier mes cernes
Dans les cavernes de Tolkien
Une seule question me brûle
la cervelle
« Les Poètes du futur
auront-ils des ailes ? »
J’ai changé souvent de
couleurs
Sous les pluies, les soleils
Dans des pays de merveilles
Au gré des vents, des vraies
valeurs
Me faufiler comme une
anguille
Sans vos plans d’attaques
A l’abri des matraques
Et, chafouin, devenir
l’aiguille
Une seule question me brûle
la cervelle
« Les Poètes du futur auront-ils
des ailes ? »
Croiser en ch’min des magiciennes
Des Barjavel et des Verne
A en oublier mes cernes
Dans les cavernes de
Tolkien.
Le 26/12/10.
Pascal GERMANAUD
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