Malgré le temps qui nous
égare
Malgré les vives engueulades
Les insultes sans crier
« gare »
L’odeur des paniers à
salades
Malgré la poussée de nos
cornes
En dépit de tous nos combats
Notre mauvaise foi sans
borne
Te souviens-tu de nos
ébats ?
Isolé, face à mon destin
Je n’ai que l’embarras du
choix
Me donner en pâture aux
chiens
Ou me désenchaîner de toi !
Malgré le temps qui nous
dessoude
Et me dissout dans du
gin-fizz
Malgré nos cris, nos coups
de coude
Nos coups de gueule qui défrisent
Malgré nos plaies, nos
cicatrices
En dépit de tous nos coups
bas
De notre hargne castratrice
Te souviens-tu de nos
ébats ?
Isolé, face à mon destin
Je n’ai que l’embarras du
choix
Me donner en pâture aux
chiens
Ou me désenchaîner de
toi !
Malgré le temps qui nous
charcute
Et ridiculement nous sculpte
Tronches gravées à
l’uppercut
Burinées pour le ciné culte
Malgré l’acharnement pervers
Sans concession pour nos
tibias
Malgré nos regards de
travers
Te souviens-tu de nos
ébats ?
Isolé, face à mon destin
Je n’ai que l’embarras du
choix
Me donner en pâture aux
chiens
Ou me désenchaîner de
toi !
Malgré le temps qui nous
dévaste
Les ravages, les
meurtrissures
Malgré les nuits, les jours
néfastes
Les pensées, les actes
obscurs
Malgré nos crimes et
châtiments
En dépit de nos faux débats
Et nos mortels harcèlements
Te souviens-tu de nos
ébats ?
Isolé, face à mon destin
Je n’ai que l’embarras du
choix
Me donner en pâture aux
chiens
Ou me désenchaîner de
toi !
Le 29/03/11.
Pascal GERMANAUD
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